Premiers frémissements lycéens

Lorient, Saint-Brieuc, Caen, Vire, Cherbourg, Lisieux, Falaise, Saint-Etienne, Aix-en-Provence, Carpentras, Istres, Toulouse, Rodez, Auch, Périgueux, Limoges, Angoulème, Montluçon, Sarrebourg, Saint-Quentin, Paris. Dans toutes ces villes des manifs lycéennes et des blocages de lycées ont eu lieu ces derniers jours. Il s'agit à la fois de protester contre la mise en oeuvre poussive de la réforme des lycées qui, un mois après la rentrée, a déjà montré ses limites, et de rallier la grogne générale qui s'installe dans l'opinion, notamment contre la réforme des retraites. "Mon problème, c'est de faire passer la réforme des retraites sans qu'il y ait trop de bordel, sans grèves dures, sans que les jeunes se joignent à la contestation", déclarait Sarko il y a quelques jours, tout en fanfaronnant : "tant que les jeunes ne s'en mêlent pas, je maîtrise". Pour combien de temps encore ? Car la mobilisation semble vouloir s'organiser sur facebook et à grands renforts de sms. Les profs n'ont plus qu'à en rendre de la graine pour faire oublier leur médiocre mobilisation du 2 octobre.