samedi 2 octobre 2010

Forte mobilisation contre la réforme des retraites

Encore une fois la bataille des chiffes fait rage. Mais pour ceux qui étaient dans les cortèges, il n'y a pas de doute à avoir : la mobilisation contre la réforme des retraites reste forte. Près de trois millions de personnes sont descendues dans la rue, annoncent les syndicats qui estiment que les manifestations d'aujourd'hui ont attiré autant de monde que celles du 23 septembre. Pourtant, le ministère de l'Intérieur annonce environ 100 000 manifestants de moins que la dernière fois, puisque la police du régime n'aurait fortuitement recensé que 899 000 personnes dans les défilés. Une nouvelle preuve du mépris et de l'arrogance de ce gouvernement, dont le caricatural porte-parole, Luc Chatel, assure sans rire qu'il "n'y a pas eu d'amplification du mouvement". Les syndicats annoncent que 10 000 manifestants ont défilé ce matin à Bourg-en-Bresse, sous un soleil éblouissant que les R.G. chargés du comptage devaient certainement avoir dans les yeux puisque, pour leur part, ils n'ont compté que 3500 personnes.

1 commentaire:

valentini a dit…

La France, célèbre pour ses fesses présidentielles et sa baguette, appartient au capital

Faire travailler plus, plus longtemps, selon les normes de la démocratie préférentielle, défendue bec et ongles par la droite nationale, à savoir les classes capitalistes, d'abord, voilà l'ambition politique exclusive de l'état-voyou français et de ses agents qui se paient le luxe de jouer les sainte-nitouches! La retraite, c'est comme la Vie, c'est du sang et des larmes, (et donc) ou t'as des couilles ou t'en as pas! De vrais enfants de choeur! Un doigt d'histoire, un certain goût de la profondeur et une singulière façon de faire peuple. C'est en contrôlant leur merde que ces enfants-là de patriotes sont parvenus au premier rang. De là, leur âpreté au gain, convertie en désir pressant de réformes que l'actuelle droite d'affaires, mue par une volonté rapace et revancharde, appelle un programme. L'équivalent d'un rattrapage de temps perdu qui a pour modèle fameux l'Arbeit macht frei nazi, mis aujourd'hui au service d'une économie parasitaire. Son but: apaiser l'angoisse des actionnaires. Ces gens-là, en effet, qui prennent de grands airs vis-à-vis de tous ceux qui ne fréquentent pas leurs obscurs petits cercles, veulent préserver à tout prix leur rang économique, au plan international, et mener une vie de rentier hyperactive, même s'il faut pour cela marcher sur une montagne de cadavres.
Cette marche macabre, vers le néant, est en réalité entièrement soumise aux besoins de l'accumulation capitaliste mondiale, à qui l'économiste moyen prête le pouvoir thaumaturgique de guérir de la faim et de la pauvreté. Tout ça pour trois fois rien. Une appropriation systématique de l'eau, de l'énergie, des matières premières, des transports, du logement, de la nourriture et même du vivant, combinée à une lente et irréversible compression du travail productif, relativement au capital employé, à savoir la diminution de la part du travail ouvrier, le seul en état d'accroître un capital investi et d'empêcher sa dévalorisation. La France qui se lève tôt se couchera un peu plus tard, voilà tout! Alors que la pensée-artiste du capital, soucieuse de la marche du monde, son terrible fardeau, doit se battre contre l'histoire, en suant sang et eau. Pour elle, ni dimanche, ni retraite, la haine uniquement, c'est affreux! Ce combat si chèrement payé, c'est tous les jours. Mais cette dictature-là, elle l'accepte librement, au nom de tous, comme un challenge. En même temps, elle n'a pas le choix, c'est une question de vie ou de mort. Si le raisonnement est « complexe », la conclusion est simple: vae victis, malheur aux vaincus! Du neuf, enfin, on n'y croyait plus! Heureusement, pour se sortir de ça, du brouillard des marchés là-bas, loin, pas besoin de passer par l'ENA, c'est fastoche! D'ailleurs, ce sont toujours les mêmes recettes depuis la grande Prévarication transformatrice de 1789, une révolution pas perdue pour tout le monde, à savoir allonger et/ou intensifier la durée du travail. Au camelot politique, le savoir faire espérer. Et si ça rate, il y a la solution militaire finale: la destruction pure et simple des moyens et forces de production, accumulées par des générations de prolétaires, dont on prétend aujourd'hui, avec ce culot allemand inoubliable, qu'ils vivent sur le dos des jeunes!

Mais, oui, les jeunes! Ah! Les pauvres! Salauds de vieux!

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