vendredi 30 mai 2008

Ce Voisin qui nous veut du bien

Suite au courrier que lui ont adressé les parents d'élèves qui assistèrent à la réunion publique du 13 mai dernier, Michel Voisin, jurassique député de la 4e circonscription de l'Ain, a enfin donné signe de vie. Dans une lettre rédigée dans un style pesant, mêlant logorrhée sarkoziste et envolées néo-pétainistes, notre brave parlementaire rappelle avoir été élu "avec Nicolas Sarkozy (...) en mai / juin 2007pour remettre de la justice sociale dans notre pays" - vaste programme ! - et notamment pour réformer un service public d'éducation alourdi par ses 1 300 000 agents afin de l'adapter "aux réalités économiques et aux nouveaux enjeux de notre pays". Sonnez trompettes ! Et de se féliciter du "travail courageux et de longue haleine mais impérieusement nécessaire" entrepris par Xavier Darcos "sous l'impulsion du Gouvernement et du Président de la République"... et peut-être aussi du Premier Ministre, non ? Un oubli révélateur sans doute...
Il importe donc que les parents des élèves du collège de Vonnas se rassurent et qu'ils ne se laissent pas influencer par "certains mauvais esprits" - traduisons : les professeurs - et qu'ils comprennent le but de la politique engagée : "il s'agit d'assurer à nos jeunes, à eux [souligné], un avenir meilleur que celui gagé par les héritiers de 1968 qui auront généreusement préféré dépenser sans compter, s'arroger des privilèges inavouables et laisser des dettes à leurs enfants et petits-enfants plutôt que d'investir en bons pères et mères de famille dans leur intérêt". Nous voilà démasqués ! Les profs de Vonnas ne sont, comme tous leurs semblables, que des manipulateurs gauchistes irresponsables qui, en ces temps difficiles pour tous, se vautrent dans un confort inadmissible en ne songeant qu'à sauvegarder leurs avantages de nantis. D'ailleurs, à ce propos, ne pourrait-on pas comparer nos "privilèges inavouables" avec ceux de ce très cher député qui cumule les mandats de maire et de conseiller régional, ne serait-ce que pour avoir la confirmation qu'il en connait un rayon sur le sujet...
Un peu de décence Monsieur Voisin ! Plutôt que de contribuer à désigner une corporation à la vindicte populaire, fidèle en cela à la ligne de pensée de la Sarkozie arrogante dont vous vous faites le porte-parole zélé, vous auriez pu nous répondre directement et, comme nous vous l'avons proposé, venir vous rendre compte par vous même de l'ampleur des conséquences que la politique du gouvernement que vous soutenez aura sur l'organisation du collège à la prochaine rentrée. "La situation de Vonnas n'est pas celle de Vénissieux ou de n'importe quelle ville de France" affirmez-vous. C'est vrai. Elle n'est pas pire, mais elle n'est pas meilleure non plus. On ne résout jamais un problème en faisant croire qu'il est plus grave ailleurs. Notre situation n'en mérite pas moins votre attention si vous êtes effectivement attaché, comme vous l'écrivez, "à la qualité du service public rendu dans le domaine de l'éducation".
Les profs de Vonnas vous attendent Monsieur le Député et, contrairement à ce que vous avez écrit de manière malhonnête dans un des courriers que vous aviez adressés au Principal du collège et dont vous avez joint copie à votre missive aux parents, ils ne vous ont jamais fait part de leurs critiques et de leurs inquiétudes "sous couvert d'anonymat" . Sachez qu'une lettre est dite anonyme quand elle est dépourvue de signature. Non quand elle rédigée sous couvert d'une signature collective. Les "Enseignants du collège de Vonnas" existent bel et bien. Ils sont décidés à se battre pour leurs élèves. Et aujourd'hui ils s'insurgent contre le mépris dans lequel vous les tenez !

mercredi 28 mai 2008

La cigale et le cafard

Et bien dansez maintenant...

La cucaracha

Nous aurions aimé célébrer autrement ce 100e article. Mais le coeur n'y est pas. La nouvelle de la suspension de la mobilisation contre les suppressions de postes et de son report au mois de septembre décidée hier par une intersyndicale parisienne a été accueillie avec un écoeurement certain, voire de la colère, par ceux d'entre nous qui, depuis quatre mois déjà, se battent sans relâche contre la politique imbécile et irresponsable de Darcos. Certes, ce qui s'apparente aujourd'hui à une capitulation en rase campagne était plus ou moins attendu dans une corporation où la représentation syndicale ressemble de plus en plus à une armée mexicaine et où une majorité des troupes se complaît dans un état d'esprit moutonnier et individualiste. Faute d'une mobilisation suffisante - et à ce titre le collège de Vonnas fait figure d'exception dans la région - et d'une réelle détermination à amplifier et à radicaliser le mouvement, ce dernier ne pouvait que s'essoufler peu à peu. Mais il nous faut également déplorer, reconnaissons-le, un soutien insuffisant dans l'opinion et auprès de parents d'élèves que la propagande gouvernementale a manipulés à grand renfort de mensonges, de démagogie et de populisme souvent outranciers, le tout complaisamment relayé par des grands médias nationaux qui n'ont pas assez cherché à révéler les réels enjeux de nos actions et flatté les plus bas instincts poujadistes et anti-fonctionnaires des Français. Cependant, malgré un très grand sentiment d'inachevé et une profonde amertume, nous ne pouvons définitivement baisser les bras et, même s'il faut sans doute faire une croix sur les 11200 postes supprimés cette année et s'attendre à des conditions de travail dégradées et déplorables tant pour nos élèves que pour nous-mêmes, il importe de continuer à lutter pour que l'année prochaine cela ne se reproduise plus et qu'on ne nous enlève pas de nouveau des dizaines d'heures de cours et 20000 autres postes. Laisser faire Sarkozy et ses barbouzes, c'est condamner à terme l'école publique, laïque et républicaine !
Un peu de baume au coeur toutefois, ce nouvel article que Le Progrès publie aujourd'hui sur l'engagement du collège de Vonnas dans le combat pour l'école. Le Progrès, mercredi 28 mai

mardi 27 mai 2008

HONTEUX !

Dépêche tombée de début de soirée :


" Les fédérations syndicales de l'Education ont décidé mardi 27 mai de ne pas appeler dans l'immédiat à une nouvelle journée nationale de mobilisation contre les suppressions de postes, renvoyant la question d'une suite à leur mouvement après les vacances d'été. Les syndicats se sont rencontrés mardi en fin d'après-midi à Paris pour décider des suites à donner à leurs trois journées de mobilisation nationale du mois de mai, dont la dernière, samedi, s'était soldée par un échec. "On est à l'approche des examens et de la fermeture de certains lycées. Il y a des craintes de démobilisation. Donc on a décidé de se revoir fin août pour discuter de la rentrée avec l'idée d'une réponse forte du type manifestation nationale à Paris", a déclaré à l'Associated Press Frédérique Rollet, secrétaire générale du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES-FSU). Les syndicats appellent d'ici là à la poursuite des mobilisations locales".

Une fois de plus LES INSTANCES SYNDICALES FONT PREUVE D'UNE GRANDE LÂCHETE à l'approche des examens et refusent de comprendre que la perturbation des épreuves est désormais notre seule alternative devant un gouvernement aussi obtus que le gouvernement Sarkozy. L'indigne déclaration de la représentante du Snes ne peut être ressentie que comme un camouflet infligé à tous ceux qui se battent depuis quatre ou cinq mois pour défendre leurs conditions de travail et celles de leurs élèves à la prochaine rentrée. EN SEPTEMBRE CE SERA TROP TARD ! La rentrée se sera faite dans des conditions inadmissibles et il sera trop tard pour se plaindre ! Dans la foulée, ces syndicats donnent aujourd'hui carte blanche au gouvernement pour légiférer sur le statut des enseignants pendant l'été et pour continuer l'année prochaine son oeuvre de destruction de l'école. C'est une honte ! Qui plus est au soir des dernières déclarations démagogiques et bassement populistes d'un Sarkozy qui a associé les manifestants de ces dernières semaines à des casseurs d'abri-bus...

En effet, ce matin, dès la 35e seconde de son interview, le petit arrogant louait les qualités de ces Français dont nous ne sommes pas, de cette belle France "qui travaille, qui se lève tôt, dont [il] imagine que la vie est bien difficile mais en même temps qui ne demande rien d'autre, qui ne casse pas les abri-bus, qui ne manifeste pas et qui n'en a pas pour autant moins de problèmes que les autres". Cette nouvelle provocation bassement populiste mais tellement sarkozienne aurait dû susciter des réactions immédiates. Il n'en a rien été. Encore une fois l'absence de réaction était à la hauteur de l'insulte. Ce soir, le fanfaron doit être heureux en son palais et, fidèle à lui même, parade certainement en exprimant sa satisfaction à grands renforts de grossieretés. Il a bien réussi son coup car l'adversaire n'était pas à la hauteur. Le loup a mangé les moutons. Finalement, on en vient à se demander si ces profs atones qui ne réagissent plus face aux attaques dont ils sont perpétuellement l'objet, n'ont pas ce qu'ils méritent...

Sarko sur RTL

Après avoir promené sa Carlita dans les halles de Rungis pour lui faire découvrir la virilité de la France qui se lève tôt, notre petit Nicolas s'en est allé prendre le petit dej' dans les studios de RTL, certain qu'aucune question impertinente ne lui ferait avaler ses croissants de travers.
Le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux est non négociable a-t-il affirmé. Après avoir passé un peu - mais pas trop - la brosse à reluire en reconnaissant que les profs, qu'il persiste à appeler les "éducateurs", sont "dévoués", "compétents" et qu'ils font "un boulot sacrément difficile" - hypocrite ! - il a rappelé que malgré tous leurs talents, les résultats de l'école n'ont cessé de se dégrader au cours des vingt dernières années, ce qui, soit dit en passant, ne peut donc que faire douter de la réelle compétence des profs, d'autant qu'à le croire l'Education Nationale n'aurait cessé de recruter au cours de ces deux décennies. Sur ce dernier point il a d'ailleurs presque tout faux car celà fait déjà pas mal de temps que les recrutements sont inférieurs au nombre de départs à la retraite. Heureusement, avec Sarko, tout va changer : "le quantitatif n'est pas la solution. La solution est le qualitatif !". Mais à quelle "qualité" va-t-on aboutir avec plus d'élèves par classe, plus de classes par prof, des programmes allégés et qui tendent de plus en plus vers l'indigence, moins d'options et moins d'aide pour les élèves ?
http://www.rtl.fr/fiche/122952/nicolas-sarkozy-sur-rtl-l-interview-en-son-et-en-video.html

lundi 26 mai 2008

Avec tact et finesse...

Ce matin, peu avant 9 h., un communiqué de l'Elysée saluait la palme d'or attribuée au film "Entre les murs" :
"Avec tact et finesse, M. Laurent CANTET montre les difficultés de l’école dans la France d’aujourd’hui mais aussi les efforts, les espoirs et les réussites des professeurs dont l’engagement au service des élèves forme la trame du film."
Crois le bien mon garçon, ce ne sont ni ton tact ni ta finesse, et encore moins ceux dont fait preuve ton ministre de l'Education, qui donnent aux professeurs l'envie et les moyens de s'engager davantage au service des élèves, surtout avec les conditions de travail que tu leur prépares pour la prochaine rentrée...

dimanche 25 mai 2008

Darcos palme d'or de l'aveuglement et de la surdité

De passage à Cannes, Darcos continue son festival de provocations en affirmant que "l'école française ne va pas mal", que "la dramatisation [de la situation de l'Ecole] que nous avons connue cette année est un peu excessive par rapport à la réalité des choses" et que " les défilés ne changeront rien à l'affaire".
Un peu plus tard, en début de soirée, le jury du 61e festival, présidé par Sean Penn, décernait la palme d'or à "Entre les murs", le film de Laurent Cantet et de François Bégaudeau qui met en scène le quotidien d'un prof de français et de ses élèves de 4e et de 3e dans un collège difficile du XXe arrondissement de Paris. Un bon moyen pour Darcos de découvrir enfin comment travaillent les profs et comment fonctionne cette école qui va si bien.

Réactions

Quelques réactions publiées sur le site nouvelobs.com après les manifs d'hier :
Gérard Aschieri (FSU) : "Les réponses du gouvernement esquivent les questions centrales: les postes, les programmes de l'école primaire. Nous sommes encore loin d'une situation de dialogue. Nous voudrions juste discuter avant que les décisions soient prises. Une petite porte a été ouverte [sur le dossier de la revalorisation de la condition enseignante, ndlr], mais elle n'est pas à la hauteur".
Florian Lecoultre (UNL, lycéens) : "La conception du dialogue de M. Darcos est loin d'être la bonne. On a l'impression qu'il cherche l'affrontement perpétuel et qu'il prend les lycéens pour des idiots. Le ministre ne prend pas ses responsabilités, il ne nous a pas répondu. C'est du dédain".
Patrick Gonthier (Unsa Education) : "Nous sommes là pour dire que le mécontentement continue et que le combat pour la défense du service public se poursuit. Les suppressions de postes vont générer des difficultés dans les établissements. On ne fait pas de la politique sur le dos de l'école".
Thierry Cadart (Sgen-CFDT) : "On ne peut pas accepter les suppressions de postes prévues pour la rentrée, ni celles annoncées pour les rentrées futures. On proteste aussi contre les programmes du primaire, infaisables pour une bonne partie des élèves". L'annonce d'un projet de loi sur le droit à l'accueil des élèves en primaire les jours de grève "est perçue comme une provocation. Est-ce que le gouvernement laisse d'autre choix que l'épreuve de force ?".
Jean-Jacques Hazan (FCPE, parents d'élèves) : "Il faut que Darcos arrête de faire la sourde oreille. Il faut absolument entrer dans la discussion. On ne peut pas continuer avec des bouffonneries."
Laure Delair (Unef) : "Supprimer des postes, c'est réduire un encadrement qui devrait au contraire être revu à la hausse. Le gouvernement ne doit pas faire d'économies sur le dos de l'enseignement".
Jack Lang, ancien ministre PS, au cours d'une apparition au départ de la manifestation : "Je suis révolté par cette politique cynique de destruction de postes, par le mépris de ce gouvernement. Il appartient également à la gauche d'être un peu plus pugnace sur ces sujets. Jamais il n'y a eu un plan aussi clair d'appauvrissement de l'école de la République".

Une manifestation décevante

Mobilisation décevante pour la manifestation d'hier à Bourg-en-Bresse. Selon notre estimation, moins de 450 personnes ont défilé entre le champ de foire et la Préfecture pour dénoncer la casse de l'Education Nationale. Une fois de plus on ne peut que regretter que, dans la région de Bourg, la politique éducative du gouvernement n'inquiète pas davantage parents et enseignants et qu'ils soient si peu nombreux à prendre un peu de leur temps pour défendre les conditions de travail de leurs enfants et/ou de leurs élèves.

Une poignée de lycéens motivés ouvraient le cortège mais ils déploraient eux aussi le manque de mobilisation de leurs camarades des établissements burgiens.

Touche pas à mon nom


Le mari de Carla porte plainte contre une entreprise du Vaucluse qui commercialise des tee-shirts portant le slogan "Sarkozy tolérance zéro", sur lesquels le O de Sarkozy est transformé en cible...(http://www.ledauphine.com/rhone/vaucluse-les-createurs-de-tee-shirts-humoristiques-attaques-pour-contrefacon-br/-lacoste-heineken-sarkozy-m-me-combat-@/index.jspz?article=25583) La satire politique, une vieille tradition qui fait partie intégrante de la culture française, déplairait donc à celui qui s'est pourtant auto-proclamé défenseur de notre "identité nationale". Heureusement pour les juges que notre petit autiste reste complètement sourd à nos revendications et qu'il n'écoute pas les slogans qui émaillent les manifestations et l'habillent bien plus chaudement qu'un simple tee-shirt, sinon les pauvres magistrats crouleraient sous les procédures.

samedi 24 mai 2008

La folie des grandeurs

Au cours des six mois que devrait durer la présidence française de l'Union Européenne, Sarko et sa bande ont prévu entre 400 et 500 manifestations en tous genres, toutes aussi ostentatoires et inutiles que coûteuses. Budget officiel : 180 millions d'euros ! Mais il devrait être allègrement dépassé. Le gouvernement ne nous rationne donc pas pour rien et la gloire du petit homme mérite bien que le déficit de l'Etat soit encore creusé. A chacun ses priorités...

Lettre à un inconnu

Comme nous il y a quelques jours, les parents du collège de Pont-de-Vaux ont décidé d'interpeller le député Michel Voisin, à propos des menaces qui pèsent sur les établissements de sa circonscription. Mais ce vaillant godillot du sarkozisme se rappelle-t-il avoir une circonscription et des administrés ? On peut en douter car il n'a encore jamais répondu à qui que ce soit et n'a honoré aucune des invitations qui lui ont été envoyées. Et dire que Sarko prétend renforcer la place du Parlement dans nos institutions... Les députés de sa majorité en sont-ils dignes ? Le nôtre non !

Une postière solidaire improvise une vente de timbres à la fenêtre du bureau poste.

Voila un service public de qualité. Merci madame.

Manifestation à Pont-de-Vaux : une réussite !

Plus de 300 personnes ont descendu la grande rue de Pont-de-Vaux ce matin pour dénoncer la politique éducative conduite par Darcos et Sarkozy et la restriction des moyens alloués au collège Antoine Chintreuil. Un grand coup de chapeau aux parents d'élèves qui ont organisé cette action et qui ont su mobiliser tant de monde ! Bravo !
Préparation du cortège : les collégiens ouvriront la marche.Le soutien de Vonnas

jeudi 22 mai 2008

Pont-de-Veyle se mobilise

Samedi dernier le collège de Pont-de-Veyle est entré à son tour dans la danse. A l'occasion de la journée portes ouvertes, les professeurs et les parents d'élèves de la FCPE ont manifesté devant l'établissement et déployé une banderole pour dénoncer la disparition de 39 heures de cours à la prochaine rentrée, la suppression de deux postes et les conséquences que ces décisions auront sur le fonctionnement du collège. Comme chez nous, on annonce des classes surchargées, jusqu'à 30 élèves en 6e, la disparition des groupes en sciences et en techno, des services partagés, la disparition des dispositifs de soutien, y compris l'accueil des 6e dyslexiques.

mardi 20 mai 2008

Les instits de la République

Place de la République, belle démonstration sous le signe de "l'école à papa" voulue par Darcos



lundi 19 mai 2008

Toujours rien...

Après avoir affirmé hier ne rien vouloir changer à ses projets de réformes, Darcos se dit aujourd'hui prêt à "débattre sur des améliorations concrètes en termes de carrière et de pouvoir d'achat". Encore une fois, il botte en touche et refuse d'aborder les revendications qui portent sur les suppressions de postes et l'essorage des D.H.G. Faudra-t-il remettre en question le bon déroulement des examens de fin d'année pour que nous soyons enfin entendus ? Certains y pensent...

Vonnas au coeur de la manif !

Devant le Louvre, en route vers la place de l'Opéra
Le collège de Vonnas ouvre le défilé de la délégation lyonnaise


Notre bonne vieille banderole rafistolée s'affiche maintenant recto...

... et verso.

Grand succès pour notre slogan plébiscité et applaudi tout au long du parcours. On a même vu des touristes étrangers se faire photographier en famille sous la banderole.

Les Vonnassiens prennent la Bastille

Darcos persiste et signe !

Une demi-heure après la fin de la manifestation parisienne, Darcos se fout de nous en direct sur Europe 1.
www.europe1.fr/Radio/Emissions/Le-Grand-Rendez-Vous-Europe-1-TV-5

L'académie de Lyon dans la manif

368 tee-shirts noirs pour symboliser les 368 postes supprimés dans l'académie.

Place de la Bastille
sur les marches de l'opéra Bastille

Manifestation du 18 mai à Paris

Entre l'Opéra et la Bastille, nous étions entre 35000 et 40000 à manifester contre les suppressions de postes et la politique éducative du gouvernement.

en tête de la manif
une foule compacte les Nantais sont venus avec leurs girafes
un beau bébé
les Drômois dénoncent le bouclier fiscal
des Niçois qui n'entendent pas servir de cible

les bonnets d'âne sont de sortie

bienvenue chez les Chtis

vendredi 16 mai 2008

Sarko... tisme


Dans la matinée le gouvernement annonçait un plan pour l'autisme. Fidèle à lui-même Sarko avait vingt-quatre heures d'avance !
http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intHomeMinisterId=0&intChannelId=8