Gérard Aschieri (FSU) : "Les réponses du gouvernement esquivent les questions centrales: les postes, les programmes de l'école primaire. Nous sommes encore loin d'une situation de dialogue. Nous voudrions juste discuter avant que les décisions soient prises. Une petite porte a été ouverte [sur le dossier de la revalorisation de la condition enseignante, ndlr], mais elle n'est pas à la hauteur".
Florian Lecoultre (UNL, lycéens) : "La conception du dialogue de M. Darcos est loin d'être la bonne. On a l'impression qu'il cherche l'affrontement perpétuel et qu'il prend les lycéens pour des idiots. Le ministre ne prend pas ses responsabilités, il ne nous a pas répondu. C'est du dédain".
Patrick Gonthier (Unsa Education) : "Nous sommes là pour dire que le mécontentement continue et que le combat pour la défense du service public se poursuit. Les suppressions de postes vont générer des difficultés dans les établissements. On ne fait pas de la politique sur le dos de l'école".
Thierry Cadart (Sgen-CFDT) : "On ne peut pas accepter les suppressions de postes prévues pour la rentrée, ni celles annoncées pour les rentrées futures. On proteste aussi contre les programmes du primaire, infaisables pour une bonne partie des élèves". L'annonce d'un projet de loi sur le droit à l'accueil des élèves en primaire les jours de grève "est perçue comme une provocation. Est-ce que le gouvernement laisse d'autre choix que l'épreuve de force ?".
Jean-Jacques Hazan (FCPE, parents d'élèves) : "Il faut que Darcos arrête de faire la sourde oreille. Il faut absolument entrer dans la discussion. On ne peut pas continuer avec des bouffonneries."
Laure Delair (Unef) : "Supprimer des postes, c'est réduire un encadrement qui devrait au contraire être revu à la hausse. Le gouvernement ne doit pas faire d'économies sur le dos de l'enseignement".
Jack Lang, ancien ministre PS, au cours d'une apparition au départ de la manifestation : "Je suis révolté par cette politique cynique de destruction de postes, par le mépris de ce gouvernement. Il appartient également à la gauche d'être un peu plus pugnace sur ces sujets. Jamais il n'y a eu un plan aussi clair d'appauvrissement de l'école de la République".
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