mercredi 30 novembre 2011

Ouh la copieuse (bis)

Depuis la publication du "Plaidoyer pour une instruction publique" de Rama Yade, la traque au plagiat est lancée. Depuis quelques jours le Petit Journal de Canal + régale ses inconditionnels d'un florilège d'extraits intégralement copiés dans la presse ou sur les sites internet de journaux et de magazines comme Le Figaro, Le Monde ou Marianne, révélant une belle entreprise de pillage. Pour se défendre la copieuse plaide la citation libre et se retranche derrière la maigre bibliographie publiée à la fin du livre : "tout ce que je cite dans mon livre est en bibliographie ou en note de bas de pages, assure-t-elle ; mon erreur, c'est qu'en citant les auteurs en bibliographie, je m'autorise à les citer librement". Alors pourquoi se gêner... Les véritables auteurs apprécieront.

vendredi 25 novembre 2011

Salaires des profs : encore du flan

Des annonces comme celle-là, on croyait qu'il n'en existait plus que dans le royaume merveilleux de Babar. Les profs vont être augmentés. Tous les profs ? Oh non. Seulement les plus jeunes, qui toucheront désormais dès leur embauche un traitement de 2000 € (brut !... faut pas rêver non plus) par mois. Une générosité qui ne s'explique que par l'inquiétante diminution du nombre d'inscrits aux concours de l'Education nationale. Le métier n'attire plus. Alors, à défaut d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de travail et à une meilleure reconnaissance professionnelle de ses soutiers, le ministère a décidé d'attirer le chaland en lui promettant une vraie-fausse reconnaissance de son vrai-faux bac +5 (qui reste dans la réalité plus proche d'un bac + 3). Quant aux autres profs, les vétérans et autres grognards , ceux qui alignent déjà les années de classe au compteur (près de 90 % de l'effectif), leurs salaires ne sont toujours pas revalorisés malgré les promesses de 2007 maintes fois réitérées, demeurant très en deçà de ceux de leurs collègues européens, tandis que leur pouvoir d'achat continue de se réduire comme peau de chagrin.

dimanche 20 novembre 2011

Ouh la copieuse !

Maltraitée puis virée par Sarkozy, abandonnée en rase campagne par Borloo, Rama Yade s'est piquée, à des fins électralistes, d'écrire elle aussi sur l'éducation, préoccupation numéro un des Français, si on en droit les sondages. Bien mal lui en a pris, car étant à cours d'idées sur un sujet qu'elle ne maîtrisait peut-être pas aussi bien qu'elle le pensait, elle a tenté, telle une lycéenne laborieuse, de trouver de l'inspiration sur internet. Et grâce à Google elle a découvert le site de Jean-Michel Muglioni (mezetulle.net), vice-président de la Société Française de Philosophie et auteur de nombreuses analyses sur la crise de l'école dans lesquelles elle a abusivement pompé, sans même prendre la précaution de modifier ou de maquiller le texte initial. Démasquée par l'auteur qui a eu la surprise de relire ses écrits dans les extraits du livre de Rama publiés en avant première par Marianne, l'ex-secrétaire d'Etat s'est défendue avec une bonne foi toute sarkoziste en plaidant l'erreur de bibliographie. M. Muglioni, qui ne se satisfait pas de cette explication, réclame à Grasset le retrait de la vente de cette compilation pirate publiée sous le titre Plaidoyer pour une instruction publique. La prochaine fois qu'elle voudra signer un livre, Rama ferait mieux, à l'instar de la plupart de ses collègues politiciens, de prendre un nègre.

lundi 14 novembre 2011

Réformer le statut des profs : une nécessité pour l'UMP

Les enseignants sont concernés au premier chef par les propositions de l'UMP sur l'éducation. Le parti envisage de «revoir leurs obligations de service» en créant un «nouveau corps» de fonctionnaires qui concernerait les candidats à l'actuel concours du Capes et serait ouvert aux professeurs certifiés en exercice.
Selon Éric Charbonnier, expert en éducation auprès de l'OCDE, une telle réforme pourrait être intéressante, d'autant plus que le statut et la formation des enseignants sont «atypiques» par rapport à ce qui se passe dans le reste de l'Europe : «en France, si on réussit son concours dans une matière, on a accès à la profession. Ailleurs, l'apprentissage des méthodes pédagogiques et l'apprentissage de la discipline que l'on va enseigner se font en même temps », rappelle-t-il. Selon Bernard Hugonnier, un autre expert de l'OCDE, partout ailleurs, les contrats signés entre l'État et les municipalités concernant les enseignants englobent les cours mais aussi des activités pédagogiques, des échanges avec les parents, le soutien scolaire, etc. «Si on incluait dans les contrats des enseignants français toutes ces tâches qu'ils font déjà pour partie, quitte à les payer davantage, leur investissement serait meilleur», estime-t-il.
Éric Charbonnier rappelle aussi que les professeurs français sont parmi les plus mal payés d'Europe : en Allemagne, un enseignant touche le double de ce que touche un Français. Selon François Dubet, pour réussir une telle réforme «il faut être capable de convaincre le monde enseignant qu'il peut y gagner». Pour le sociologue, la question ne se pose pas «forcément uniquement en termes financiers mais en termes de temps, de qualité de travail et de reconnaissance pédagogique, car les enseignants ne sont pas tous hostiles à une évolution de leur travail».
À l'inverse, «si ces intentions sont perçues comme une agression politique, on va assister à cinq années de paralysie sur le front de l'éducation». Proposer un nouveau statut uniquement aux jeunes enseignants est, selon lui, «la seule façon un peu futée» de poser le problème. Laurent Bigorgne, le directeur de l'Institut Montaigne s'interroge sur l'urgence d'une telle réforme touchant les professeurs de collège et lycée. «Je ne suis pas contre l'idée de créer un nouveau corps avec un salaire différent, mais je trouve que l'on parle beaucoup de réformes dans l'enseignement secondaire, qui en France est pourtant très bien doté, alors qu'on délaisse l'enseignement primaire, où il y a urgence: il faut quand même se rappeler qu'à l'âge de 10 ans, un Français sur cinq ne sait pas lire


(Source : Le Figaro, 14 novembre 2011)

Lycées : de plus en plus de "décrocheurs"

Invité hier du Grand Jury RTL-Le Monde, Luc Chatel a révélé qu'au cours des trois derniers mois 223.000 lycéens (5 % des effectifs) sont sortis du système éducatif sans diplôme et que 160.000 d'entre eux ont été "perdus de vue", le quart restant étant pris en charge par les missions locales. Un formidable aveu d'échec et un bien triste bilan. Le ministre a donc promis "de leur apporter une réponse personnalisée, individualisée" et de transmettre aux préfets et aux inspecteurs d’académie "sur 400 bassins de vie (...) la liste exacte de ces décrocheurs [pour] faire du sur-mesure" : "à chacun, on proposera soit un contrat en alternance, soit un suivi par une mission locale, un travail individualisé", a-t-il promis. Une promesse à la Babar, sans doute.

samedi 12 novembre 2011

Chatel candidat en 2017 ?

Dans la perspective de la présidentielle, Chatel a choisi de s'engager ouvertement au sein de la tendance libérale de la majorité. Participant mercredi à un dîner organisé par les Réformateurs de l'UMP, le ministre de l'Education s'est dit résolu à "assumer un certain nombre de convictions" et s'estime "aujourd'hui bien placé pour porter les valeurs libérales qui ont de l'avenir". Tout en se disant favorable à la fin des 35 heures, à une réorganisation du temps de travail et à une redéfinition des missions de l'État, il a eu toutefois tenu à préciser qu'il n'est pas (encore ?) question pour lui de "sortir l'Éducation du giron de l'État" car "elle fait (toujours ?) partie des fonctions régaliennes". Pour les libéraux de l'UMP, il n'y aplus de doute à avoir : "Chatel peut être le candidat libéral qu'il faut pour 2017. C'est un élu de terrain, il est jeune et expérimenté". L'intéressé, qui ne cache plus ses ambitions face à Copé et à Bertrand, ne désapprouve pas et savoure.

Quand Chatel caviarde et bidouille les statistiques

Interstat, un collectif qui réunit les syndicats de l'Insee et des services de statistiques ministériels, accusent le ministère de l'éducation de faire de la rétention d'information, en ne publiant pas dans les temps leurs travaux.
Dans un communiqué, les statisticiens publics s'étonnent de voir que huit de leurs publications n'ont été ni publiées, ni mises à disposition du public sur le site Internet du ministère. Selon eux, des études annuelles, traitant par exemple du nombre d'élèves par classe [la prévision de
l’évolution de ce nombre d’élèves, le nombre de professeurs en postes, recrutés] ou de la réussite aux examens, sont mises en réserve par les services de Luc Chatel. Pas tant par volonté de censure mais pour mieux contrôler sa communication : "des publications validées et prêtes à être diffusées sont retenues en attendant une éventuelle communication du ministre sur le sujet", dénoncent ainsi les chercheurs.
Plus grave, les statistiques présentées seraient faussées. Interstat accuse Luc Chatel de "s'enorgueillir, lors de sa conférence de presse de rentrée [le 1er septembre], d'améliorer les compétences des élèves malgré la hausse du nombre d'élèves et la baisse du nombre d'enseignants". Seulement, les données sur lesquelles se base ce propos sont "sujettes à caution". En cause, la réorganisation des services de statistiques publiques. Les chercheurs affirment que les données utilisées par le ministère de l'éducation ne sont plus produites par un organisme "indépendant du pouvoir" mais par la direction pédagogique du ministère, qui publierait des résultats faussés. "La publication des résultats moins flatteurs d'opérations conduites en parallèle par la DEPP [direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, un service public de statistiques] n'est pas autorisée, ce qui est plus inquiétant encore", souligne le communiqué.
Au-delà de la défense de leur mission de service public, les statisticiens estiment que cette situation fausse le débat sur le destin de l'éducation nationale. "Les citoyens doivent pouvoir s'informer en toute indépendance et ne pas être tributaires de la propagande, quelle que soit son origine", concluent-ils.
Joint par le Monde.fr, le ministère de l'éducation n'a pas souhaité réagir
.

(source : Le Monde.fr, 4 novembre 2011)

Le communiqué de l'intersyndicale de la DEPP peut être lu sur http://www.cgtinsee.org/dossiers/independance/2011/tract%20interstat%20depp%202%20nov%202011_def.pdf

mercredi 9 novembre 2011

Sarko 2 : on va morfler !

Hier soir, lors de sa convention sur l'éducation, l'UMP a révélé à quelle sauce les profs allaient être mangés en cas de victoire de Sarkozy à la présidentielle de 2012. Un nouveau credo a été défini : «passer du savoir pour tous à la réussite pour chacun». Et pour y arriver on ne manque pas de bonnes idées dans la majorité. Amis enseignants, accrochez-vous à vos privilèges de nantis... tant que ça dure. Que la fête commence :
- remise en question du décret de 1950 sur les services des agrégés et des certifiés ; la réforme du statut des enseignants serait une priorité du prochain quinquennat ; et Chatel le confirme !
- intégration de l'accompagnement des élèves (tutorat, orientation) dans les obligations de service avec la création d'un nouveau corps de certifiés ;
- mise en place d'une évaluation des enseignants par le chef d'établissement qui s'appuierait sur «une dimension qualitative» mesurant la capacité de chacun à faire progresser ses élèves» ; ne mettez que des bonnes notes pour favoriser votre évolution de carrière !
- dans les «grands établissements» scolaires, désignation d'un «responsable disciplinaire» qui "pourrait animer l'équipe de professeurs de sa discipline" et qui... participerait à l'évaluation de ses collègues !


- développement des masters en alternance pour les futurs enseignants ;
- renforcement de l'autonomie des établissements scolaires avec la possibilité pour le principal ou le proviseur de «recruter librement» son équipe enseignante, une idée déjà expérimentée dans trois centaines d'établissements "éclair" ;
- allongement de l'année scolaire de deux semaines et suppression des cours du samedi pour les lycéens ;

- publicité des évaluations en primaire «afin de montrer la valeur ajoutée de chaque école ».
Pour en savoir plus, consultez les 30 propositions concoctées par l'UMP (http://www.projet-ump.fr/wp-content/uploads/2011/11/Dossier__convention_Education-vf.pdf) et souvenez-vous en dans l'isoloir au mois de mai prochain.
Ce matin, sur Europe 1, le ministre Chatel confirmait ces orientations : http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-interview-de-Jean-Pierre-Elkabbach/

samedi 5 novembre 2011

Des ministères à la com'

Après l'Elysée, dix ministères viennent d'être épinglés par la Cour des Comptes pour avoir abusé des deniers de l'Etat pour satisfaire leur boulimie de sondages et leurs dépenses de communication. Les dépenses de ces ministères ont augmenté en moyenne de 50 % entre 2006 et 2009. La note s'élève à plus de 600 millions d'euros pour la période 2006-2010, dont 133 millions pour la dernière année, une bagatelle quelques jours avant l'annonce d'un nouveau serrage de ceinture. Mais dépensent-ils pour la bonne cause, au moins ? Pas sûr. En effet, la Cour constate que "le financement sur deniers publics, de sondages relatifs à l'image personnelle des ministres ou à des sujets éloignés de l'action du gouvernement, prête à discussion". Dans bien des cas on frôle même l'illégalité, quand "les obligations de mise en concurrence sont parfois méconnues" et que "l'exécution des marchés, le contrôle du service fait et la conservation des pièces justificatives ne sont pas toujours assurés". Tout cela fait notamment le bonheur de Pierre Giacometti, un proche de Sa Majesté qui fait fortune depuis 2008 dans le conseil en stratégie et communication, mais certainement pas du citoyen contribuable, puisque sa société aurait engrangé auprès des ministères un peu plus de 1,7 million d'euros entre 2008 et 2010, soit l’équivalent de ce qu'elle le touche par ailleurs grâce à ses contrats avec l’Elysée ! Sans surprise, Luc Chatel figure en bonne place parmi les flambeurs du gouvernement, aux côtés de Besson, Wauquiez, Devedjian, Hortefeux ou Kosciuzko-Morizet.

jeudi 3 novembre 2011

"Pour la droite, l'école est un fardeau et une charge"

Ancien ministre de l'éducation, le Député du Pas-de-Calais et ancien ministre de l'Education nationale, Jack Lang revient sur les engagements de François Hollande en matière de politique éducative.
Q : Est-ce une erreur d'avoir proposé de créer 60000 postes dans l'éducation sur cinq ans ?
R : Tout au contraire. Cet engagement clair et fort sera ratifié par les Français. François Hollande est le seul candidat qui, courageusement, prend le taureau par les cornes.La droite est coupable d'un double saccage du paysage éducatif. Quantitatif d'abord : 150 000 postes supprimés en dix ans, soit 15 % des effectifs de l'éducation nationale. Les médecins de Molière sont au pouvoir : ils croient à la thérapie de la purge. L'école est malade? Amputons-la… Jamais, dans l'histoire de la République, une telle saignée ne lui avait été infligée. Le saccage est également qualitatif, avec la multiplication des classes surchargées, le massacre de la formation des enseignants, la recrudescence des violences, la hausse de l'échec scolaire… Le plan pluriannuel de recrutement et de formation de François Hollande sera le levier d'une véritable révolution éducative.
Q : L'UMP dépeint François Hollande en "irresponsable". Cette proposition des 60000 embauches va-t-elle devenir le "péché originel" de sa campagne ?
R : Que le candidat Hollande place l'école au cœur de tout est une vertu, non un péché ! Le président Obama, confronté au sujet de l'école à la même critique des républicains, répond avec force : "Il faut choisir entre l'enrichissement des milliardaires et l'enrichissement de l'école." Comme lui, nous choisissons l'école.
Quand le président de la République dit qu'il veut construire 30 000 ou 40 000 nouvelles places de prison, personne ne proteste. Et lui, où trouve-t-il l'argent ?
Q : Peut-on augmenter de 60 000 le nombre de professeurs sans augmenter ni le nombre total de fonctionnaires ni la masse salariale de l'Etat ?
R : L'effort ne s'accomplira pas en un jour. Des redéploiements s'effectueront sur toute la durée de la mandature. Le plan de François Hollande est en vérité raisonnable : 60 000 recrutements en cinq ans, principalement des professeurs mais aussi des personnels non enseignants, alors que 77 000 emplois d'enseignants ont disparu en cinq ans, et 150 000 en dix ans.
Q : A quel rythme rétablir les postes ?
R : Le plan pluriannuel permettra de recruter chaque année 40 000 personnes. 28 000 correspondront au remplacement des fonctionnaires partant à la retraite, 12 000 seront les nouveaux emplois proposés par François Hollande.
Q : Comment financer ces 60 000 embauches ?
R : Chaque année, un crédit de 500 millions d'euros sera ouvert, une goutte d'eau dans le budget. Sur cinq ans, la somme totale sera de 2,5 milliards d'euros. Rien à voir avec les 7,5 milliards inventés par Luc Chatel en contradiction avec le droit budgétaire. Illusionniste en chef, l'actuel ministre est capable de vendre du sable dans le désert. Les 3,5 milliards d'euros en faveur de la restauration assureraient aisément le financement de ces nouveaux postes. N'oublions pas non plus les 90 milliards de niches fiscales considérées comme inefficaces par l'inspection des finances.Au-delà des chiffres, ce sont deux visions de la société qui s'affrontent. Pour la droite, l'école est un fardeau et une charge. Pour la gauche, l'école est une chance.
Q : Au-delà de la logique comptable, quels chantiers faut-il engager pour une école plus démocratique ?
R : La formation des maîtres est à réinventer. C'est le socle du système. Ne pourrait-on pas concevoir que le diplôme du master consacre trois années de licence et deux années de formation disciplinaire et pratique? Pourquoi les futurs professeurs seraient aujourd'hui moins bien traités que les futurs magistrats ou les futurs hauts fonctionnaires qui bénéficient d'au moins une année d'apprentissage professionnel? On pourrait imaginer une Ecole nationale supérieure de formation des maîtres, à l'image de l'ENA ou de l'Ecole nationale de la magistrature.
Q : N'est-il pas hypocrite d'affirmer qu'on embauchera 12 000 enseignants par an quand on sait que les candidats aux concours manquent déjà ?
R : Le gouvernement actuel a détourné les jeunes de l'enseignement et installé la fonction d'enseignant dans le mépris. Les professeurs, confrontés à la dislocation des familles, à l'apartheid social, aux violences et aux incivilités, n'ont été ni épaulés ni pleinement reconnus dans leur dignité intellectuelle. D'où cette spirale négative. Une dynamique positive contribuera à attirer les nouvelles générations d'étudiants vers ce grand et beau métier. Au demeurant, le vivier existe: 120000 jeunes sont chaque année titulaires d'un master.


( Source : Le Monde, 3 novembre 2011)

mercredi 2 novembre 2011

Le scandale des créations de postes

(Source : Le Canard Enchaîné, 2 novembre 2011)