Dans la perspective de la présidentielle, Chatel a choisi de s'engager ouvertement au sein de la tendance libérale de la majorité. Participant mercredi à un dîner organisé par les Réformateurs de l'UMP, le ministre de l'Education s'est dit résolu à "assumer un certain nombre de convictions" et s'estime "aujourd'hui bien placé pour porter les valeurs libérales qui ont de l'avenir". Tout en se disant favorable à la fin des 35 heures, à une réorganisation du temps de travail et à une redéfinition des missions de l'État, il a eu toutefois tenu à préciser qu'il n'est pas (encore ?) question pour lui de "sortir l'Éducation du giron de l'État" car "elle fait (toujours ?) partie des fonctions régaliennes". Pour les libéraux de l'UMP, il n'y aplus de doute à avoir : "Chatel peut être le candidat libéral qu'il faut pour 2017. C'est un élu de terrain, il est jeune et expérimenté". L'intéressé, qui ne cache plus ses ambitions face à Copé et à Bertrand, ne désapprouve pas et savoure.
samedi 12 novembre 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire