Inflation de lapsus chez les membres de la majorité et du gouvernement. La semaine dernière, c'était Rachida Dati qui parlait la bouche pleine. Ce dimanche, c'est la langue de Luc Chatel qui s'emballe. Interrogé sur la radio communautaire RCJ à propos de l'éventualité d'un remplacement de Fillon, le lèche-Luc s'est emmêlé dans ses ambitions au point de déclarer : "j'ai toujours fait en sorte de garder du recul et de garder la tête froide. Ce qui me préoccupe, c'est mon domaine ministériel. Le président de la République m'a nommé Premier ministre... Euh ministre de l'Éducation nationale". Se rendant compte trop tard que son inconscient l'avait trahi, il a tenté de se rétablir en vol, en assurant que Sarko Ier ne lui a " pas demandé de [se] préparer à la fonction de Premier ministre" mais uniquement de "[s']occuper de l'Éducation nationale". Rappelons seulement que même s'il a toujours fait partie des "chouchous" du patron, Chatel n'a jamais été présenté comme premier ministrable par les observateurs de la vie politique de la Sarkozie. Mais comme "tout est possible", cela ne l'empêche pas de rêver à haute voix.
dimanche 3 octobre 2010
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