Le site Médiapart révèle que la réforme des retraites concoctée par Sarkozy pourrait être motivée par des intérêts qui n'ont rien à voir avec d'éventuelles menaces qui pèseraient sur le système des retraites par répartition. Comme à chaque fois il faut chercher dans l'entourage familial du Conducatore pour trouver à qui profite le crime. Et cette fois l'heureux gagnant est Guillaume Sarkozy, le frère de...
Après avoir échoué dans l'industrie textile, le frangin s'est reconverti dans l'assurance retraite en prenant la tête du groupe Malakoff Médéric. "Il ne s'agit pas que d'une coïncidence, écrit Médiapart, mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille. L'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". En effet "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile". Le plan est bien élaboré, car si la Caisse des dépôts est présidée par un parlementaire, la CNP, qui se trouve être une de ses filiales, est aussi liée à la Banque Postale et à la Caisse d'Epargne que préside, rappelons-le François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée et tout nouveau récipiendaire de la Légion d'Honneur, une breloque qui lui a été remise il y a peu par Sarko Ier hilmself. Encore une fois notre Al Capone national a tout prévu et tout noyauté, dans la mesure où, comme le souligne Médiapart, "cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée". Ce nouveau hold-up devrait rapporter gros à notre gang de requins. Son objectif est de mettre la main sur un marché juteux qui pourrait atteindre "40 à 100 milliards d'euros". Comme il faudra attendre d'avoir 67 ans bien tapés pour prétendre à une retraite à taux plein, ils misent tout sur un essor des systèmes de retraite complémentaire qui, dans ces conditions, parait inévitable, et selon leur "business plan", se fixent déjà pour objectif une part de marché de "17%" d'ici dix ans. La famille, c'est sacré dans la mafia !
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