Faute d'avoir pu séduire des étudiants ou des jeunes retraités pour assurer les remplacements dans le second degré, le rectorat de Paris a proposé à des professeurs des écoles primaires "sans affectation stabilisée" d'effectuer des "missions de suppléance", autrement dit des remplacements, dans des collèges. Le recteur précise que cette offre cible des professeurs des écoles "en surnombre". De son côté le secrétaire académique du Snes-Paris qualifie cette procédure "d'inacceptable du point de vue du respect des qualifications et des métiers" : "enseigner dans le secondaire et dans le primaire, ce n'est pas le même métier", a-t-il déclaré. avant d'incriminer la baisse du nombre de professeurs titulaires remplaçants dans le second degré, dont le nombre a diminué de 30% en deux ans, passant de 915 à 610. Ce recours aux instits est non seulment inadmissible, mais il témoigne encore une fois de la politique de gestion du personnel à court terme menée dans les rectorats. En effet, que se passera-t-il lorsque les premières grippes et autres angines automnales s'abatteront sur les écoles primaires ?
Interrogé, le ministère de l'Education nationale précise quant à lui que "cela a toujours existé, même si c'était marginal". "Pédagogiquement, cela s'inscrit dans la logique parfaite du socle et du nécessaire renforcement entre premier degré et collège", estime-t-on rue de Grenelle, dans la mesure où "[les professeurs des écoles] ont presque tous aujourd'hui une licence d'enseignement et la plupart du temps des diplômes équivalents à ceux des professeurs du second degré". Une nouvelle fois la preuve est faite que personne au Cabinet de Chatel ne connait la réalité des métiers de l'enseignement.
Interrogé, le ministère de l'Education nationale précise quant à lui que "cela a toujours existé, même si c'était marginal". "Pédagogiquement, cela s'inscrit dans la logique parfaite du socle et du nécessaire renforcement entre premier degré et collège", estime-t-on rue de Grenelle, dans la mesure où "[les professeurs des écoles] ont presque tous aujourd'hui une licence d'enseignement et la plupart du temps des diplômes équivalents à ceux des professeurs du second degré". Une nouvelle fois la preuve est faite que personne au Cabinet de Chatel ne connait la réalité des métiers de l'enseignement.
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