La stratégie de l'Elysée consiste désormais à passer très vite à autre chose pour faire diversion, en ouvrant la question du bouclier fiscal et de l'ISF, avec l'espoir d'enfumer une fois plus l'opinion. Le marchand de tapis essaye de fourguer ce bouclier fiscal qu'il présentait encore il y a peu comme le symbole de son quinquennat contre sa réforme des retraites. Mais ce soir le mouvement semble se radicaliser dans tout le pays. Alors que la SNCF, la RATP et plusieurs raffineries reconduisent la grève jeudi, à Paris, les enseignants des écoles maternelles et élémentaires sont appelés par le SNUipp-FSU à faire de même. Ce mercredi 135 lycées ont été perturbés et on en attend davantage pour demain.
mercredi 13 octobre 2010
Complètement bouché
"Quelles que soient les difficultés de mise en œuvre d'une réforme aussi importante que celle des retraites, le gouvernement doit dans l'intérêt général avec le Parlement poursuivre avec détermination et sang-froid", a déclaré le despote Sarko Ier lors du conseil des ministres de ce matin. Le message est clair. Il n'entend plus faire la moindre concession et tenir sur ses poitions "jusqu'au bout". Sourd aux revendications des 3,5 millions de grévistes et de manifestants qui ont battu le pavé partout dans le pays hier, il s'est contenté de dire qu'il "est normal que cette réforme crée des mécontentements, des frustrations mais dans quelques années, on se rendra compte qu'on a sauvé le régime [de retraite] par répartition". Tout en dénonçant les manipulateurs qui, selon lui, poussent les lycéens à bloquer leur établissements et à descendre dans la rue, il a noté avec satisfaction que si "on voit des lycéens dans la rue (...) on ne voit pas d'étudiants".
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