Ne croyez pas que les élèves de seconde feront bientôt connaissance avec Platon, Socrate, Kant ou Nietzsche. Chatel, qui assistait aujourd'hui, à Paris, à la journée mondiale de la philosophie organisée par l'Unesco, a pourtant annoncé qu' "avec le président de la République, [ils ont] décidé de renforcer l'enseignement de la philosophie", en expérimentant, dans des établissements volontaires - et comme d'habitude il n'en manquera pas - l'enseignement de cette discipline "plus tôt, en seconde et en première". Mais, plutôt que de faire plancher leurs élèves sur les écrits de Descartes ou Spinoza, les futur ex-profs de philo devront assurer les heures d'éducation civique, juridique et sociale (ECJS), un cours dispensé en seconde, dans le cadre duquel il leur sera demandé, en guise d'alibi, d'aborder sous un "angle philosophique" des thématiques telles que la citoyenneté, les droits et devoirs, la solidarité, etc... Ils pourront également "intervenir de manière ciblée au sein des cours d'autres disciplines pour en éclairer la portée philosophique". C'est qu'avec la diminution du nombre d'heures de philo en terminale, conséquence de la réforme des lycées, il fallait bien trouver matière à redéployer ces collègues sur d'autres niveaux. Peu importe le vin, pourvu qu'on ait l'ivresse.
jeudi 18 novembre 2010
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