mercredi 17 novembre 2010

Les suppressions de postes coûtent cher à l'Etat

En s'appuyant sur un rapport de la Cour des Comptes, le site Médiapart révèle que la suppression de 40700 postes d'enseignants depuis la rentrée 2008 n'aurait permis à l'Etat de n'économiser que 138 millions d'euros, une goutte d'eau par rapport aux 100 milliards d'économies promis à Bruxelles d'ici 1013... même pas de quoi payer le Ronavion de Sa Majesté qui, rappelons-le, nous a coûté la bagatelle de 180 millions. Quant au coût des heures suplémentaires induites par les suppressions de postes, il a explosé et s'élèverait à 1,286 milliard en 2010 contre 960 millions en 2007. Les suppressions de postes, fil rouge de la politique de Darcos et de Chatel, sont donc un non-sens budgétaire. Pourtant, le gouvernement va continuer sur sa lancée, puisque Chatel a annoncé la disparition de 16000 postes supplémentaires en 2011, malgré une augmentation des effectifs d'élèves de 63400 têtes. De nouvelles fournées d'heures sup' sont donc prévues et elles devraient peser cette fois pour 1,45 milliard dans le budget 2011. Et on ne compte pas encore dans ce joyeux gaspillage la prime de 15200 € que devraient désormais toucher en fin d'année les recteurs méritants qui atteignent les objectifs de suppressions de postes qui leur sont assignés (décret publié au J.O. le 16/11/2010).

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