1,2 millions de Français auraient participé aujourd'hui à la huitième journée de manifestations contre la réforme des retraites. Même si la mobilisation marque le pas, tous ceux qui sont descendus dans la rue ont montré leur résolution à se battre jusqu'au bout pour que la retraite à 60 ans ne soit pas sacrifiée sur l'autel de la Sarkozye. Car, contrairement à ce que croit Sarko Ier, c'est un profond sentiment d'injustice qui fait descendre le peuple dans la rue, mais pas pour la raison qu'il croit. En effet, ne doutant plus de rien, il aurait très récemment confié à quelques députés de sa majorité, que son abyssale impopularité ne serait pas due à la politique qu'il conduit, mais uniquement au fait qu'il ait "un super job, une superbe femme [ce que] évidemment les Français [lui] font payer !".
A Bourg-en-Bresse, 3000 à 4000 personnes ont défilé. Une manifestation d'envergure, alors que beaucoup croyaient entendre ce matin le chant du cygne. A la place, des slogans et des chants particulièrement revendicatifs et directement dirigés contre Sarkozy ont résonné à leurs oreilles, notamment au passage de l'avant-garde des enseignants. Au son des percussions, marchant derrière deux porte-étendards baillonnés pour dénoncer le "déni de démocratie" dont le peuple a été victime dans cette affaire des retraites, les speakers de la F.S.U., très en forme, ont sans interruption crié leur rejet de la réforme, mais aussi de toute la politique du gouvernement, tandis que leurs troupes reprenaient les slogans en coeur et piétinaient des portraits de Sarkozy, Woerth, Besson, Hortefeux et consors, généreusement éparpillés sur la chaussée. Sur le parcours, ils s'en sont pris dans la bonne humeur aux agences bancaires, dont ils ont recouvert les devantures d'affichettes dénonçant les dérives boursières et spéculatives d'établissements comme le Crédit Agricole ou la Société Générale, ainsi qu'à la permanence du député sarkoziste Xavier Breton, qui fut copieusement hué par des centaines de personnes. Les mêmes quolibets ont rejailli devant la préfecture, où le satrape de l'Elysée fut la cible d'invectives diverses et variées, souvent colorées, tandis qu'en arrière-son des militants de Sud et de la CNT appelaient à la grève générale. Après deux heures de défilé, la manifestation s'est terminée au son de la Carmagnole, alors que certains commençaient à réclamer la tête de Sarko en haut d'une pique, tout en se donnant rendez-vous pour la prochaine fois.
A Bourg-en-Bresse, 3000 à 4000 personnes ont défilé. Une manifestation d'envergure, alors que beaucoup croyaient entendre ce matin le chant du cygne. A la place, des slogans et des chants particulièrement revendicatifs et directement dirigés contre Sarkozy ont résonné à leurs oreilles, notamment au passage de l'avant-garde des enseignants. Au son des percussions, marchant derrière deux porte-étendards baillonnés pour dénoncer le "déni de démocratie" dont le peuple a été victime dans cette affaire des retraites, les speakers de la F.S.U., très en forme, ont sans interruption crié leur rejet de la réforme, mais aussi de toute la politique du gouvernement, tandis que leurs troupes reprenaient les slogans en coeur et piétinaient des portraits de Sarkozy, Woerth, Besson, Hortefeux et consors, généreusement éparpillés sur la chaussée. Sur le parcours, ils s'en sont pris dans la bonne humeur aux agences bancaires, dont ils ont recouvert les devantures d'affichettes dénonçant les dérives boursières et spéculatives d'établissements comme le Crédit Agricole ou la Société Générale, ainsi qu'à la permanence du député sarkoziste Xavier Breton, qui fut copieusement hué par des centaines de personnes. Les mêmes quolibets ont rejailli devant la préfecture, où le satrape de l'Elysée fut la cible d'invectives diverses et variées, souvent colorées, tandis qu'en arrière-son des militants de Sud et de la CNT appelaient à la grève générale. Après deux heures de défilé, la manifestation s'est terminée au son de la Carmagnole, alors que certains commençaient à réclamer la tête de Sarko en haut d'une pique, tout en se donnant rendez-vous pour la prochaine fois.
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