Pour effectuer des remplacements, l’embauche d’enseignants contractuels peut parfois relever du casse-tête. Dans l’Ain, ce problème concerne surtout les zones « enclavées » comme le pays de Gex ou la Plastics Vallée.
Ouf de soulagement pour les parents d’élèves du collège d’Arbent. Un nouveau professeur de mathématiques vient d’intégrer l’établissement du haut Bugey. Cerise sur le gâteau, il n’a pas été recruté via Pôle emploi. Ce remplacement avait suscité la polémique, le principal ayant été contraint de faire appel à l’agence publique pour l’emploi afin d’assurer la relève d’un enseignant parti en retraite. « Finalement, un professeur remplaçant contractuel est en poste depuis lundi matin. Il dispose déjà d’une expérience et a été nommé par le rectorat pour un CDD jusqu’à la fin de l’année », explique le principal, Hervé Opagiste.
Les parents, plutôt rassurés, ne se font pas d’illusions. « Bizarrement, juste après le battage médiatique autour de cette histoire, les choses se sont brusquement accélérées », lance Stéphane Leportier, membre de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). En effet, suite à la révélation de cette affaire dans notre quotidien, plusieurs radios et chaînes de télévision avaient relayé l’information. « Cet enseignant vient de Chambéry, ajoute Stéphane Leportier. On se demande si le rectorat n’a pas déshabillé un collège pour solutionner en urgence le problème d’Arbent ». Les services du rectorat, interrogés à ce sujet, démentent tout rapport de cause à effet. « Il n’y a aucune corrélation entrela pression médiatique et ce recrutement, assure Bruno Brevet, chef de division des personnels enseignant au rectorat de Lyon. Plusieurs professeurs, titulaires comme contractuels, nous ont fait faux bond sur ce poste et nous avons exploré toutes les pistes à notre disposition. Les recrutements sur certaines zones, comme le nord du département ou le pays de Gex, sont souvent plus difficiles ».
D’ailleurs, à y regarder de plus près, le collège d’Arbent n’est pas le seul établissement du secteur à recourir à Pôle emploi. Au collège Lumière d’Oyonnax, un professeur d’anglais vient d’être remplacé. Le candidat a été dégoté au sein du « vivier » de contractuels du rectorat. Mais une annonce avait pourtant été émise sur le site de Pôle emploi. Idem au lycée Arbez-Carme d’Oyonnax, qui recherche un prof de maths. Une situation qui commence à sérieusement inquiéter les parents d’élèves. « Ce professeur, qui assurait notamment les cours à une classe de première scientifique et à deux terminales en génie électrotechnique, est absent depuis près de deux semaines maintenant, explique Sylvie Curtet, de la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (Peep). Mais il s’agit d’une absence de plus de deux mois, qui était programmée longtemps à l’avance ». En réaction, la Peep et la FCPE ont envoyé des courriers au rectorat. « Il nous a été répondu qu’Oyonnax n’était pas une ville attractive, ajoute Sylvie Curtet. Nous sommes très inquiets, comme les élèves d’ailleurs. C’est une matière très importante pour eux, notamment ceux qui ont le bac à la fin de l’année ».
Autre motif d’angoisse, le possible recrutement d’un enseignant sans expérience via Pôle Emploi. « Ils vont peut-être trouver des gens disposant des connaissances nécessaires, mais rien n’assure qu’ils auront la pédagogie pour permettre aux élèves de bien assimiler les cours… »
Ouf de soulagement pour les parents d’élèves du collège d’Arbent. Un nouveau professeur de mathématiques vient d’intégrer l’établissement du haut Bugey. Cerise sur le gâteau, il n’a pas été recruté via Pôle emploi. Ce remplacement avait suscité la polémique, le principal ayant été contraint de faire appel à l’agence publique pour l’emploi afin d’assurer la relève d’un enseignant parti en retraite. « Finalement, un professeur remplaçant contractuel est en poste depuis lundi matin. Il dispose déjà d’une expérience et a été nommé par le rectorat pour un CDD jusqu’à la fin de l’année », explique le principal, Hervé Opagiste.
Les parents, plutôt rassurés, ne se font pas d’illusions. « Bizarrement, juste après le battage médiatique autour de cette histoire, les choses se sont brusquement accélérées », lance Stéphane Leportier, membre de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). En effet, suite à la révélation de cette affaire dans notre quotidien, plusieurs radios et chaînes de télévision avaient relayé l’information. « Cet enseignant vient de Chambéry, ajoute Stéphane Leportier. On se demande si le rectorat n’a pas déshabillé un collège pour solutionner en urgence le problème d’Arbent ». Les services du rectorat, interrogés à ce sujet, démentent tout rapport de cause à effet. « Il n’y a aucune corrélation entrela pression médiatique et ce recrutement, assure Bruno Brevet, chef de division des personnels enseignant au rectorat de Lyon. Plusieurs professeurs, titulaires comme contractuels, nous ont fait faux bond sur ce poste et nous avons exploré toutes les pistes à notre disposition. Les recrutements sur certaines zones, comme le nord du département ou le pays de Gex, sont souvent plus difficiles ».
D’ailleurs, à y regarder de plus près, le collège d’Arbent n’est pas le seul établissement du secteur à recourir à Pôle emploi. Au collège Lumière d’Oyonnax, un professeur d’anglais vient d’être remplacé. Le candidat a été dégoté au sein du « vivier » de contractuels du rectorat. Mais une annonce avait pourtant été émise sur le site de Pôle emploi. Idem au lycée Arbez-Carme d’Oyonnax, qui recherche un prof de maths. Une situation qui commence à sérieusement inquiéter les parents d’élèves. « Ce professeur, qui assurait notamment les cours à une classe de première scientifique et à deux terminales en génie électrotechnique, est absent depuis près de deux semaines maintenant, explique Sylvie Curtet, de la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (Peep). Mais il s’agit d’une absence de plus de deux mois, qui était programmée longtemps à l’avance ». En réaction, la Peep et la FCPE ont envoyé des courriers au rectorat. « Il nous a été répondu qu’Oyonnax n’était pas une ville attractive, ajoute Sylvie Curtet. Nous sommes très inquiets, comme les élèves d’ailleurs. C’est une matière très importante pour eux, notamment ceux qui ont le bac à la fin de l’année ».
Autre motif d’angoisse, le possible recrutement d’un enseignant sans expérience via Pôle Emploi. « Ils vont peut-être trouver des gens disposant des connaissances nécessaires, mais rien n’assure qu’ils auront la pédagogie pour permettre aux élèves de bien assimiler les cours… »
(source : Le Progrès, 18 janvier 2011)
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