La rentrée se présente bien selon le recteur d’académie
« Contrairement à ce que j’ai pu entendre et lire ici et là, la rentrée se présente bien et même très bien. » Et toc ! Le recteur de l’académie de Lyon, Roland Debbasch, entend bien donner un autre son de cloche que celui des syndicats enseignants et des médias qui s’inquiètent des suppressions de postes cette année. Selon le représentant du ministère de l’Éducation nationale, « tous les clignotants sont au vert ». « Nous allons offrir un service éducatif de qualité, performant », poursuit celui qui gère le système scolaire dans les trois départements (Ain, Rhône et Loire).
Pour Roland Debbasch, « tout va bien ». Il le promet : « Chaque élève aura un professeur dans sa classe. » « Il y aura peut-être six, sept, huit ajustements », mais c’est normal, rappelle le recteur, au regard de la masse imposante de plus de 600 000 élèves et de près de 60 000 personnels administratifs ou enseignants.
Le haut fonctionnaire ne se lasse pas de détailler les innovations, et les progrès, y compris en matière de formation des enseignants. « Contrairement à ce que l’on prétend souvent, les professeurs ne sont pas livrés à eux-mêmes », martèle Roland Debbasch, qui souligne que ceux-ci font des stages pendant leurs études. Il reconnaît des « marges de progrès » qui seront « pleinement utilisées » cette année. La preuve ? L’an dernier, les débutants avaient bénéficié de deux jours de formation avant d’être nommés dans les classes à plein-temps. Cette année, ils en ont cinq. Ils passeront aussi seize jours en formation pendant l’année (à peu près comme l’an dernier), dont la moitié en plus de leur temps de service. Le recteur de l’académie de Lyon affirme vigoureusement que le système éducatif est « réellement inscrit dans une dynamique destinée à mieux faire réussir les élèves ». Il dénonce une image dévaluée de l’école en suggérant au passage que les syndicats enseignants auraient tendance à surenchérir à quelques semaines des élections professionnelles. « Nous avons les moyens de nos ambitions », conclut-il. Il s’étonne donc des résultats d’une enquête du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), auprès de 1 500 chefs d’établissement, dont 63 dans l’académie de Lyon. Selon cette étude du syndicat majoritaire chez les principaux de collèges et proviseurs, environ 12 % d’entre eux ont rogné sur les horaires obligatoires pour boucler leur rentrée, un tiers a réduit le nombre de cours en effectif réduit, 27 % ont abandonné des actions de remédiation auprès des élèves…
Le recteur assure que ces restrictions n’existent pas dans l’académie de Lyon. « La parole est très libre. Si un chef d’établissement pense qu’il lui manque des heures, il nous appelle. On regarde et en réalité, très souvent, il les a. »
Les élèves l’apprennent : toute règle a son exception. Par bonheur, l’académie de Lyon constitue cette exception au milieu des difficultés qui seraient impliquées (au conditionnel) par les restrictions budgétaires.
Pour Roland Debbasch, « tout va bien ». Il le promet : « Chaque élève aura un professeur dans sa classe. » « Il y aura peut-être six, sept, huit ajustements », mais c’est normal, rappelle le recteur, au regard de la masse imposante de plus de 600 000 élèves et de près de 60 000 personnels administratifs ou enseignants.
Le haut fonctionnaire ne se lasse pas de détailler les innovations, et les progrès, y compris en matière de formation des enseignants. « Contrairement à ce que l’on prétend souvent, les professeurs ne sont pas livrés à eux-mêmes », martèle Roland Debbasch, qui souligne que ceux-ci font des stages pendant leurs études. Il reconnaît des « marges de progrès » qui seront « pleinement utilisées » cette année. La preuve ? L’an dernier, les débutants avaient bénéficié de deux jours de formation avant d’être nommés dans les classes à plein-temps. Cette année, ils en ont cinq. Ils passeront aussi seize jours en formation pendant l’année (à peu près comme l’an dernier), dont la moitié en plus de leur temps de service. Le recteur de l’académie de Lyon affirme vigoureusement que le système éducatif est « réellement inscrit dans une dynamique destinée à mieux faire réussir les élèves ». Il dénonce une image dévaluée de l’école en suggérant au passage que les syndicats enseignants auraient tendance à surenchérir à quelques semaines des élections professionnelles. « Nous avons les moyens de nos ambitions », conclut-il. Il s’étonne donc des résultats d’une enquête du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), auprès de 1 500 chefs d’établissement, dont 63 dans l’académie de Lyon. Selon cette étude du syndicat majoritaire chez les principaux de collèges et proviseurs, environ 12 % d’entre eux ont rogné sur les horaires obligatoires pour boucler leur rentrée, un tiers a réduit le nombre de cours en effectif réduit, 27 % ont abandonné des actions de remédiation auprès des élèves…
Le recteur assure que ces restrictions n’existent pas dans l’académie de Lyon. « La parole est très libre. Si un chef d’établissement pense qu’il lui manque des heures, il nous appelle. On regarde et en réalité, très souvent, il les a. »
Les élèves l’apprennent : toute règle a son exception. Par bonheur, l’académie de Lyon constitue cette exception au milieu des difficultés qui seraient impliquées (au conditionnel) par les restrictions budgétaires.
(source : Le Progrès, 3 septembre 2011)
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