Hier François Hollande a promis qu’il recréerait en 5 ans, s’il était élu à l’Elysée, les dizaines de milliers de postes supprimés dans l’Education nationale depuis 2007.
«Je fais la proposition de faire une loi de programmation qui permettra de récréer des postes sur les cinq ans. On créera les 60.000 à 70.000 postes supprimés depuis 2007, a-t-il affirmé. Je prends un engagement sur 5 ans minimal», avant d'expliquer que les postes nouvellement créés seraient «affectés là où les besoins sont les plus sensibles», tout en précisant que, selon lui, «ce ne sont pas que des postes d’enseignants qu’il faudra créer mais aussi des postes d’encadrants, d’assistantes sociales, de psychologues», et des métiers «liés aux nouvelles technologies». Dans son élan, il a aussi promis d’arrêter «l’hémorragie que représente la règle du non-renouvellement d’un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite et nous allons recréer des postes». Furieux, Luc Chatel a répliqué que «les propositions de François Hollande sont irresponsables et irréalistes. Irresponsables, parce qu'au moment où tous les pays du monde sont engagés dans la maîtrise de leurs dépenses publiques et dans la baisse de leurs déficits et de leurs dettes, M. Hollande propose à nouveau les vieilles recettes de la fuite en avant budgétaire (...). C'est aussi irréaliste, car c'est faire preuve d'une méconnaissance totale du système de recrutement des enseignants».
«Je fais la proposition de faire une loi de programmation qui permettra de récréer des postes sur les cinq ans. On créera les 60.000 à 70.000 postes supprimés depuis 2007, a-t-il affirmé. Je prends un engagement sur 5 ans minimal», avant d'expliquer que les postes nouvellement créés seraient «affectés là où les besoins sont les plus sensibles», tout en précisant que, selon lui, «ce ne sont pas que des postes d’enseignants qu’il faudra créer mais aussi des postes d’encadrants, d’assistantes sociales, de psychologues», et des métiers «liés aux nouvelles technologies». Dans son élan, il a aussi promis d’arrêter «l’hémorragie que représente la règle du non-renouvellement d’un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite et nous allons recréer des postes». Furieux, Luc Chatel a répliqué que «les propositions de François Hollande sont irresponsables et irréalistes. Irresponsables, parce qu'au moment où tous les pays du monde sont engagés dans la maîtrise de leurs dépenses publiques et dans la baisse de leurs déficits et de leurs dettes, M. Hollande propose à nouveau les vieilles recettes de la fuite en avant budgétaire (...). C'est aussi irréaliste, car c'est faire preuve d'une méconnaissance totale du système de recrutement des enseignants».
Mais comme on ne saurait avoir de meilleurs ennemis que dans son propre camp, Hollande a aussi eu le droit à un tacle de Martine Aubry : "Je suis contente que François Hollande fasse maintenant de l'éducation une priorité et qu'il ait changé d'avis car il y a encore quelques jours, il disait vouloir sanctuariser le budget de l'éducation à ce qu'il est aujourd'hui", a commenté l'ex N°1 du PS, pour qui il faut "remettre des enseignants oui, mais en remettre en priorité là où il y en a besoin". Entendant aller plus loin que son rival, elle assure vouloir refonder l'école : "La refondation de l'école, c'est bien sûr remettre des enseignants et des moyens, mais aussi adapter l'école à chaque enfant qui est en face de nous". Qu'on se le dise, la chasse au vote enseignant est bien ouverte dans la perpective des primaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire