mardi 10 novembre 2009

Sarkozy prend un bouillon

A défaut d'avoir été présent à Berlin le 9 novembre 1989 comme il tenté de le faire croire - vilain menteur ! - , Notre Petit Kaiser y était bien hier soir, 9 novembre 2009. Il s'est même essayé à la langue de Goethe. Mais sa tentative fut aussi lamentable que lorsqu'il s'essaya à la langue de Shakespeare lors de la "Magnifical" (sic) visite qu'il rendit à The Queen en mai de l'année dernière. Voulant cette fois ponctuer son discours d'une phrase en allemand, "Wir sind Brüder wir sind Berliner" - "nous sommes frères, nous sommes Berlinois" - il s'est magistralement vautré en clamant haut et fort devant 100.000 Allemands hilares et en mondiovision : "Wir sind Brüher, wir sind Berlin", - "nous sommes du bouillon, nous sommes Berlin". Pour du bouillon, c'était bien du bouillon. N'est pas Kennedy qui veut...


Et oui, l'enseignement des langues a encore beaucoup de progrès à faire. Il y a quelques jours le fidèle Chatel se réjouissait pourtant d'une soit-disante reprise de l'enseignement de l'allemand (15,4 % des collégiens et des lycéens contre 15,2 % en 2006 - 90 567 élèves de sixième en 2009 contre 73 763 en 2003) : "nous voulons donc qu’en France votre langue soit toujours aussi attractive pour nos élèves. Les classes « bilangues » sont l’un des meilleurs leviers de ce renouveau", déclarait-il le 2 novembre devant un aréopage germanique, avant d'assurer que la volonté de son maître vénéré était de soutenir et de promouvoir l'enseignement de l'allemand. Pour le moment, ce n'est pas très concluant. Notre Souverain polyglotte ne semble donc pas plus doué pour les langues (français compris) que pour la chronologie.

L'homme qui abattit le mur de Berlin - source : lepost.fr

o.g.

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