Alors que les derniers arbitrages sont attendus à propos de la question de la masterisation et des concours 2011, il semblerait que les ministres Chatel et Pécresse aient choisi, pour le calendrier des concours, la pire des solutions, en fixant la date du concours d'admissibilité en décembre de l'année de M2. Rappelons pour mémoire que cette même année les étudiants devront préparer à la fois leur concours et leur M2 tout en effectuant, entre les résultats de l'admissiblité (fin janvier) et l'admission (mai-juin) les 108 heures de stage en situation (6 semaines) que le ministère a bien voulu leur concéder. Alors que la plupart des interlocuteurs des deux ministères réclament que le concours d'admissibilité soit fixé à la fin de l'année de M1, à la fois pour alléger la charge de travail demandée aux étudiants, pour éviter à ceux qui échoueraient de perdre deux années d'études et pour offrir à ceux qui seraient admis une année de véritable formation en situation, il semblerait que les ministres aient préféré camper sur leurs positions, au risque de provoquer une nouvelle flambée de colère dans les universités. Il est vrai que, du point de vue gouvernemental, la réforme de la masterisation n'est qu'un prétexte pour faire disparaître les I.U.F.M. et pour supprimer 16000 postes supplémentaires.
o.g.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire