vendredi 3 septembre 2010

Manifestons notre ras-le-bol !

Venez participer avec nous aux manifestations qui auront lieu à Lyon et à Bourg-en-Bresse les 6 et 7 septembre.


Lundi 6 septembre
14 h

Lyon, Bourse du travail



Mardi 7 septembre
14 h. 30
Bourg-en-Bresse, champ de foire

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Certains collègues n'ont pas attendu, eux...

article publié hier, sur le site MidiLibre.com :

Qui dit nouvelle année scolaire, dit aussi rentrée sociale. Sauf que ce jeudi 2 septembre, premier jour de classe, certains enseignants du lycée Albert-Einstein ont d'ores et déjà décidé de frapper un grand coup, et de ne pas attendre l'appel à la grève du 7 septembre, lancé nationalement dans l'Éducation nationale.
« On ne démarrera pas les cours tant que les problèmes n'auront pas été réglés », lançaient hier après-midi, d'une même voix, plusieurs membres de la communauté enseignante, certains d'entre eux étant dotés aussi de la casquette syndicale. Aux côtés de nombreux autres collègues, ils ont durant toute l'après-midi d'hier, préparé banderoles et autres tracts pour expliquer leur action. Le corps enseignant dénonce en effet « de grosses incohérences au niveau des emplois du temps » , expliquent Mylène Benoit, Renaud Olivieri, Danielle Gasnier et Nathalie Subtil. Un problème, qui selon eux, ne serait pas nouveau. « L'an passé, il y avait déjà eu des problèmes d'emploi du temps à la rentrée. Malgré tout, les enseignants ont assumé. Mais en fin d'année, la situation était toujours aussi difficile. » Courriers à l'appui, les personnels du lycée Einstein, leurs représentants élus au conseil d'administration et leurs sections syndicales, alertent à deux reprises par lettres - la première écrite en mai, la deuxième un mois plus tard -, le rectorat de l'académie de Montpellier pour faire part de leurs inquiétudes pour la rentrée suivante. « On a demandé par exemple qu'une simulation d'emploi du temps soit réalisée sur ordinateur en prenant en compte tous les paramètres. On ne nous a jamais répondu , assurent-ils aujourd'hui. Avant les vacances, nous avons donc déposé un préavis de grève. Six enseignants sur sept élus au conseil d'administation ont également démissionné. » Jusqu'à mercredi matin, jour de rentrée des enseignants. « On a constaté que la direction n'avait pas eu le temps matériel de faire les emplois du temps. Et que les incohérences étaient toujours là avec des profs qui n'avaient pas de classes, des élèves qui n'avaient plus certains cours, des confusions entre les matières... » Si le début des cours a été finalement décalé à lundi prochain, une partie des enseignants parle déjà de ne pas être à son poste ce jour-là. « En attendant, on n'est pas en vacances. On est en train d'envoyer un nouveau courrier au rectorat. On souhaite qu'il vienne aider l'administration à mettre en place les emplois du temps. On s'est portés volontaires pour aider à tout remettre à plat et faire en sorte que tout redémarre le plus vite. » Hier matin, Hervé Magot, le nouveau proviseur, confiait « que cette rentrée était un peu compliquée. Elle ne s'est pas déroulée telle qu'on l'avait prévu pour les enseignants, les élèves et les parents. On se retrouve effectivement avec des emplois du temps qui ne sont pas performants, nous obligeant à décaler le début des cours à lundi. » Le chef d'établissement assurait par ailleurs un peu plus tard en soirée que les élèves de seconde seront quand même accueillis ce matin sur le site de l'avenue Léon-Blum de 8 h à midi. Les enseignants qui se sont déclarés grévistes ont, quant à eux, prévus de tracter. En attendant lundi, une première journée de classe qui devrait débuter sur fond de grève.


Un exemple à suivre ?