Ce matin, solidement encadré par les deux pizzaïolos Estrosi et Ciotti, Luc Chatel inaugure à Saint-Dalmas de Tende, dans les Alpes-Maritimes, le premier internat de réinsertion scolaire voulu par le grand pédagogue Sarkozy, qui avait annoncé la création de ces structures en mai dernier, dans la foulée des états généraux de l'école, alors qu'il visitait un collège de Beauvais. Alors que l'Education nationale connaît une crise sans précédent, on n'a pas lésiné sur les moyens pour satisfaire aux attentes du Conducatore. Six profs, quatre assistants d'éducation, deux éducateurs pour... quinze élèves de 4e et de 3e identifiés comme "gravement perturbateurs (...) selon le critère qu'avait fixé le président de la République", explique Eric Ciotti, président du Conseil Général, député et bras droit d'Estrosi : "il s'agit d'élèves qui troublaient le fonctionnement de leur classe ou de leur collège et qui se trouvent proches du décrochage, soit qu'ils soient passés plusieurs fois en conseil de discipline ou aient été plusieurs fois exclus". Mais attention : "ce n'est pas une maison de correction !". Les pensionnaires y séjournent un an "sur la base du volontariat de leur famille" et, à l'issue de cette année scolaire, réintégreront un établissement classique. Le département des Alpes-Maritimes a investi 100 000 € dans l'affaire et on a pu calculer que le coût moyen d'un élève y est de 15 000 €, plus du double que ce que coûte un lycéen "classique". A terme, le gouvernement prévoit la création d'un E.R.S. par académie, Sarko Ier en ayant promis dix au cours des trois prochains mois.
lundi 13 septembre 2010
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