jeudi 30 septembre 2010
Chatel averti, mais pas sanctionné
mercredi 29 septembre 2010
Confirmation
Là-bas chez les profs
mardi 28 septembre 2010
Apprendre son métier à la télé

lundi 27 septembre 2010
Le privé touché à son tour par les suppressions de postes

Le philosophe itinérant
"Monsieur le Recteur,
Ayant appris à la fin du mois d'août que mon service ne serait partagé qu'entre deux établissements à peine distants de 35 kms, c'est avec un immense soulagement que j'ai pris acte par téléphone d'un complément de service à effectuer dans un troisième établissement situé hors de ma zone. (...)
Depuis l'aire de repos de la RN4 d'où je vous écris, je ne me suis jamais senti autant indispensable qu'éparpillé ainsi entre tous ces lycées (...). Ravi grâce aux taxes sur le prix du Super, de participer à l'effort collectif pour résorber le déficit des caisses de l'Etat, je dilapide en carburant une partie de mon salaire, par ailleurs si élevé, et me réjouis que ces déplacements si mal remboursés soient de loin la solution la plus rentable.
Passant à peu près 8 heures par semaine sur les routes de Champagne, j'apprends aussi à rentabiliser mon temps: corriger les copies en conduisant est un peu délicat, mais il suffit d'attendre une grande ligne droite et de coincer le volant entre ses genoux - un jeu d'enfant ! Quant à la préparation des cours, j'ai pu, pendant une heure de trajet, méditer l'ébauche d'une leçon sur les rapports de l'Etat à l'individu, et sur l'aspect contradictoire de la formule "gestion des ressources humaines" (...).
Trois établissements, c'est le même métier en trois fois mieux : 3 codes pour la photocopieuse, 3 codes d'accès aux ordinateurs, un trousseau de clefs à faire palir les matons, 3 CPE que je ne verrai sans doute jamais, 36 collègues et 3 proviseurs-adjoints qui ont réussi à peaufiner à la dernière minute un magnifique emploi du temps, en casant très ingénieusement mes heures aux limites improbables de l'après-midi, dans les créneaux dont personne ne veut, de 16 h à 18 h.
Me voici donc "pion" à ma façon, pièce détachable, réajustable, interchangeable (...). Je ne boude pas ma chance, j'aurais pu travailler dans une entreprise plus sévère avec ses employés, comme France Télécom ; j'aurais été enfermé dans un bureau, condamné pour seule distraction à regarder par la fenêtre, d'où j'auras fini par me jeter. Au moins chez nous, on respecte les employés et leur travail.
Veuillez recevoir, sous le masque de cette ironie, l'expression de mon profond désarroi".
Des profs d'Ambérieu tentent la grève reconductible
Le collectif Ambérieu pour la défense de l'école publique, qui se dit insatisfait par la réunion intersyndicale du 24 septembre, a initié vendredi un mouvement de grève générale reconductible. Amorcé dans des établissements ambarois, ce mouvement est suspendu aujourd'hui, en raison de l'arrêt Aumont qui autorise à compter le samedi et le dimanche comme jours de grève en cas d'arrêt de travail le vendredi et le lundi. Mais il devrait reprendre demain, mardi 28 septembre, avec une A.G. prévue à midi au lycée Solaire. "Ce ne sont pour l'instant que des balbutiements, mais d'autres grèves que celle de l'Éducation nationale vont débuter, chez Total ou chez France Télécom, déclare un porte-parole des grévistes. [La grève générale] est la seule solution pour se faire entendre puisque, visiblement, le gouvernement n'a cure du nombre de manifestants qui augmente à chaque mobilisation. Pour ne pas laisser passer la réforme des retraites, la grève générale est possible et c'est la seule solution pour se faire entendre ! "dimanche 26 septembre 2010
La saignée continue
Nous connaissions l'intention de Luc Chatel de supprimer encore 16 000 postes dans l'Education nationale en 2011. Selon les premières informations qui commencent à filtrer, le ministère envisagerait de faire disparaître au moins 5000 postes dans le secondaire - où on attend près de 62 000 élèves de plus -, 8000 en primaire et 2000 postes dans l'enseignement privé. En outre, 3000 équivalents temps plein devraient être confiés à des stagiaires de master 2. jeudi 23 septembre 2010
Manif contre la réforme des retraites à Bourg-en-Bresse
"Avec près de 6 500 personnes dans les rues du centre-ville de Bourg (11 000 selon les syndicats et 5 500 selon la police), contre 6 000 il y a deux semaines, les organisations syndicales ont rempli leur mission : montrer que la mobilisation n'avait pas fléchi, que l'heure n'était pas à la résignation. D'une manifestation à l'autre, que de changements ! Hier après-midi, les chapeaux de paille ont remplacé les capuches et les cornets de glace les parapluies du 7 septembre. Car cette fois, la météo a soutenu la cause des opposants à la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Pour nombre d'observateurs, la légère baisse du taux de grévistes dans les entreprises a surtout eu pour origine la difficulté de supporter deux journées non payées sur le bulletin de paie du même mois.
Parti comme d'habitude du champ de foire, le cortège, cette fois très féminisée, a retrouvé le centre-ville. Un élément favorable, car au fur et à mesure que le défilé avançait, ses effectifs se renforçaient. Pétards, crécelles, tambours et cloches de pâturage ont accompagné les revendications et les chants de révolte hurlés au micro par les speakers. FO et Solidaires (Sud), venus en force, exigeaient le retrait pur et simple du texte. La CFDT, comme la CGT, misait sur le nombre très important de ses militants et sympathisants dont beaucoup de jeunes bourrés d'énergie. Une centaine d'agriculteurs de la Confédération paysanne et de l'APLI (producteurs de lait indépendants) étaient cette fois encore en bonne place dans le cortège autour de la vache Voka devenue une habituée des rassemblements bruyants ! "
(source : J.-M. Perrat; Le Progrès, 24 septembre 2010)
mercredi 22 septembre 2010
Pour ceux qui ne veulent pas bosser jusqu'à 67 ans
Jeudi 23 septembre
MANIFESTATION A BOURG-EN-BRESSE
14 h. 30
Champ de foire
mardi 21 septembre 2010
Un flic à l'école
Hier les ministres de l'instruction publique et de la sécurité nationale ont inauguré à Moissy-Cramayel (77) l'expérimentation d'un nouveau dispositif de sécurisation des établissements scolaires qui consiste à affecter à terme dans 53 collèges et lycées "sensibles" un gendarme ou un policier référent - et armé. Le pandore devrait assurer une permanence d'une demi-journée par semaine et disposera d'un bureau pour recevoir tous ceux, enseignants et élèves, qui auront eu afffaire à une situation de violence avérée. Lors de la viste ministérielle un groupe de profs et d'élèves - des gauchistes certainement ! - ont manifesté leur désapprobation à l'extérieur du lycée, dénonçant entre autres choses, le fait que le policier soit armé dans l'établissement, qu'il ne soit pas prévu de lui dispenser une quelconque formation préalable à sa mission, le risque d'escalade qu'une telle présence peut provoquer dans les établissements les plus difficiles et, bien entendu, l'opération de communication politique orchestrée par la venue des deux ministres.samedi 18 septembre 2010
Le fiasco de la masterisation
En effet, conséquence de la réforme de la masterisation, de la disparition, dans les faits, de l'année de stage pour les jeunes profs, mais aussi de la diminution importante du nombre de postes mis au concours, le nombre de candidats inscrits au Capes diminue fortement pour la session 2011 : "le nombre d’inscriptions effectives est en moyenne inférieur de 20 à 25 % à celui des pré-inscriptions", constate Gilles Baillat, le président de la Conférence des directeurs d’I.U.F.M. Dans certaines académies la chute avoisinerait même 50 %. Le ministère confirme la tendance : "le nombre de candidats aux concours externes est, pour 2011, de 55 202 dans le premier degré, contre 96 714 en 2010, et de 65 000 dans le second degré, contre 86 500 en 2010", avec une baisse de 25 % pour le Capes et d'un tiers pour les concours de l’enseignement professionnel. Désormais les candidats doivent s'inscrire à l'université dans un master disciplinaire et choisir la spécialité "enseignement". Mais on ne se boucule pas pour l'instant : ainsi à Aix-Marseille, où la capacité d’accueil, en première année de master, est de près d'un millier d'étudiants, seuls 485 se sont inscrits. La fac de Poitiers, elle, envisage même de ne pas ouvrir de spécialité enseignement dans plusieurs disciplines, faute d'inscriptions. A peine inaugurée, la masterisation semble bien être un fiasco, faute de perspective d'avenir pour les étudiants. jeudi 16 septembre 2010
La loi Ciotti a été votée

mercredi 15 septembre 2010
La "petite fiche innocente" de l'I.A. de l'Ain

mardi 14 septembre 2010
Ouverture de la chasse
Vingt-quatre heures après l'ouverture officielle de la chasse dans l'Ain, une directive de l'Inspection académique demande aux directeurs d'établissements scolaires du département de recenser les "enfants du voyage peu ou mal scolarisés". Une nouvelle initiative de l'Etat sarkoziste qui n'a pas fini de faire du bruit au moment où Vivian Reding, la commissaire européenne à la justice, condamne avec des mots très durs les expulsions de Roms et menace la France d'une procédure d'infraction en justice pour violation du droit européen. lundi 13 septembre 2010
Un tourbillon d'inaugurations
"Inaugurations d'internats ou de conteneurs, petit saut à l'étranger, annonces en tous genres : les ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur se sont beaucoup agités en cette rentrée 2010. Ils ont à leur actif cinq inaugurations - dont une commune - et bien plus d'annonces, certaines importantes, d'autres pas. Ou comment occuper les journaux télévisés sans jamais dire ce qui ne va pas et en se montrant de zélés réformateurs (...). Pour être ministre, il faut inaugurer plus, et plus grand." (V. Soulé, Libération, 12 septembre 2010).La liste complète des pérégrinations de Chatel, Pécresse et Daubresse, avec ou sans leur maître, peut être consultée sur :
Chatel en réinsertion
dimanche 12 septembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
Confidence pour confidence

(source : Le Parisien - Aujourd'hui en France, 11 septembre 2010)
Une situation dégradée dans les collèges de l'Ain
Mais que devient l'I.U.F.M. de Bourg ?
Il en a gardé le nom, mais a singulièrement changé de contenu. L'I.U.F.M. de l'Ain a accueilli, hier, ses 30 premiers étudiants inscrits en master 1 des "métiers de l'enseignement scolaire, de la formation et de la culture". Et les 80 autres qui doivent accéder cette année au master 2, entrant dans la nouvelle formation universitaire (les inscriptions ne seront closes qu'au 30 septembre). Il ne s'agissait donc, pour les futurs stagiaires de l'Éducation nationale, qui seront les professeurs des écoles de demain, que de prérentrée. Les cours, à l'I.U.F.M. de l'Ain, ne débuteront en effet que le 13 septembre.
Et les étudiants seront les premiers à tester les effets d'une réforme que le responsable de l'établissement burgien, Georges Combier, n'hésite pas à ranger sur l'étagère des "mauvais projets". Pour autant, l'I.U.F.M. de Bourg, qui n'accueille qu'un master, déclinant trois spécialités : éducation et sciences, éducation et santé, et éducation et T.I.C. (Techniques de l'information et de la communication) fera en sorte d'assurer sa mission. "Cette année, le master 2 sera essentiellement présenté par les étudiants qui ont raté le concours l'an dernier, précise Georges Combier. Ce sera une année de transition entre l'ancien et le nouveau système". Un système qui prévoit une entrée en master 1 à bac + 3 (licence). Suivi d'un master 2 et d'un concours, en septembre. Pour obtenir le droit à devenir stagiaire enseignant, il faudra que les étudiants aient validé leur année de master 2 et réussi le concours.
jeudi 9 septembre 2010
Paroles d'excellence
Mais Sarko ne serait pas Sarko s'il n'en avait pas profité pour désigner les mauvais sujets à la vindicte populaire, en l'occurrence ceux "qui rendent la vie impossible aux autres". Gare à "celui qui a été exclu de quatre établissements", à "celui qui a manqué plusieurs trimestres parce qu'il ne va pas au collège ou au lycée", ou encore à "celui qui ne comprend pas ce que signifient les mots autorité, respect, discipline, enseignant, enseignement". Notre bon Souverain destine ces mauvais sujets et leurs semblables aux établissements de réinsertion scolaire, version sarkozienne de la maison de redressement. Qu'on se le dise, "personne ne peut s'en sortir s'il n'est pas décidé à faire un effort pour lui-même, pour ses enfants et pour sa famille". C'est vrai que cette règle là, chez les Sarkozy, on la connaît bien, surtout quand il s'agit de faire des efforts pour ses enfants et pour sa famille, y compris sa famille politique. mercredi 8 septembre 2010
Les lauriers de Chatel
Notre ami le Lèche-Luc a certainement senti ses chevilles gonfler ce matin lorsque Sa Majesté, qui recevait en son palais ses godillots du Palais Bourbon, s'est lâché et a dressé un portrait dithyrambique de son ministre de l'Education nationale : "on a un ministre de l'Education nationale fantastique: Luc Chatel. C'est sa deuxième rentrée. Il est courageux, solide. La masterisation, c'est fait. Il a géré la réforme des lycées de manière remarquable. J'ai apprécié ses déclarations sur la discipline en classe". Continue comme ça Luccio et les portes de Matignon pourrait s'ouvrir devant toi....Grosse manif' à Bourg-en-Bresse
"Le défilé d'hier après-midi à Bourg-en-Bresse, contre la réforme des retraites et plus globalement contre la politique du gouvernement, a pris cette fois une dimension supplémentaire. On sait en effet que chaque été, le glorieux Tour de France jauge sa popularité à partir du nombre de spectateurs amassés au bord des routes. Hier, un phénomène semblable s'est produit. Nombre d'opposants aux textes du gouvernement et de l'UMP ont regardé passer le peloton. « Nous voulons prendre vraiment la mesure de la mobilisation et de l'événement car dans le cortège, on ne sait jamais où on en est et la cause le mérite », expliquait un instituteur à la retraite. Entre le champ de foire et la préfecture, en passant par les avenues de Lattre et Alsace-Lorraine, les rues Foch et du 4-Septembre, ils étaient ainsi plusieurs centaines sur les trottoirs. Beaucoup applaudissaient les banderoles déployées dans des conditions météorologiques exécrables. Ce soutien statique, mais actif, ajouté aux fantassins du défilé syndical, fait raisonnablement grimper le nombre de manifestants à un chiffre allant de 5 500 à 6 000. Un succès de toute façon incontestable pour les syndicats."
Lire la suite sur http://www.leprogres.fr/fr/region/l-ain/ain/article/3741784/Entre-5-500-et-6-000-manifestants-sous-les-parapluies-a-Bourg.htmlmardi 7 septembre 2010
Forte mobilisation à Vonnas
(source : Le Progrès, 7 septembre 2010)
Aujourd'hui près de 90 % du personnel du collège de Vonnas est en grève.
lundi 6 septembre 2010
Dans les rues de Lyon
Grève dans l'Education nationale : c'est parti
Suppressions de postes, disparition de la formation des jeunes débutant dans le métier, réforme des lycées hasardeuse, affectation des remplaçants sur des postes à l'année et recours généralisé à Pôle emploi, précarité accrue, dégradation générale des conditions de travail, manque de reconnaissance, perte de pouvoir d'achat, etc... Les motifs de la colère des profs sont multiples alors que commencent deux journées de grève et de manifestations contre la politique éducative du gouvernement. On annonce déjà 70 % de grévistes dans les écoles primaires de l'Ain (une école sur trois restera portes closes demain matin) et une importante mobilisation dans le secondaire. A l'appel du Snes, de Sud-éducation et de l'Apses la grève débute dès aujourd'hui dans les collèges et les lycées et s'annonce bien suivie dans plusieurs établissements de la région comme au collège de Vonnas où, dès vendredi, un prof sur trois se déclarait gréviste pour les deux jours à venir. Près des trois quarts du personnel devraient cesser le travail demain. dimanche 5 septembre 2010
Les Français favorables aux manifs
Selon le quotidien Ouest-France, 70 % des Français approuveraient la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, mardi. Toutefois, 53¨% des interrogés trouveraient encore "acceptable" le recul à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite. Etrange paradoxe. Mais ils étaient 58 % en juin. Quant à la part de ceux qui trouvent que la perspective du recul de l'âge de la retraite est "tout à fait inacceptable", elle progresse de sept points et atteint 30%. Les Français seraient donc en train de se réveiller et de se rendre compte du caractère fondamentalement injuste de ce que veut leur imposer Sarkozy. vendredi 3 septembre 2010
Manifestons notre ras-le-bol !
Venez participer avec nous aux manifestations qui auront lieu à Lyon et à Bourg-en-Bresse les 6 et 7 septembre.
Témoignages
http://www.rue89.com/2010/09/02/aujourdhui-etre-prof-cest-se-faire-trimballer-humilier-164868jeudi 2 septembre 2010
Internats d'excellence : le coûteux gadget de Sarko

http://www.rue89.com/2010/09/02/les-internats-d-excellence-un-couteux-gadget-presidentiel-165043



