Les syndicats ont gagné leur pari en mobilisant comme rarement, à Bourg-en-Bresse et à Belley. Comme si la colère prenait le pas sur le fatalisme.Ils sont venus, ils étaient presque tous là... Dans l'espoir de tordre le cou à une réforme des retraites dont ils ne veulent pas, 7 000 dans les rues de Bourg-en-Bresse et 800 à Belley . Une réussite... Surtout qu'au même moment, les taux de grévistes enregistrés dans les entreprises et les services publics dépassaient de loin les prévisions. Les scores du 27 mai n'ont pas fait les fiers. La grogne monte, le désaccord avec le gouvernement s'affirme.
En première ligne bien entendu les syndicats engagés dans la lutte au nom d'une union sacrée élargie qui n'aura, comme prévu, convaincu, qu'une poignée de militants Force Ouvrière. Pourquoi cette faible mobilisation ? Par respect pour la parole de la direction nationale ou parce qu'une journée de grève sur le bulletin de salaire, ça va, mais deux...
Malgré l'absence de l'habituelle FO, le cortège des manifestants a très vite pris l'allure des grands jours. La CFDT notamment, a frappé très fort en alignant un très grand nombre de participants issus de tous les secteurs d'activités. Les accords Fillon sont loin... Le syndicat a remis son costume d'opposant, force féroce de proposition. Puis se sont succédé les syndicats de la CGT. En musique et toujours emmenés par les slogans de la leader départementale, Marie-Thérèse Bugaud. Les syndicats Unsa et CFTC, puis les enseignants de la FSU, peut-être moins mobilisés que d'habitude, n'ont en tous cas pas lésiné sur les slogans. Le président de la République notamment en a pris pour son grade : « C'est terrible d'avoir ainsi libéré brutalement la parole, notait un enseignant en colère. Le « casse-toi, pauvre con » présidentiel a donné le feu vert aux mots fleuris de nos footballeurs » (...) Au cours du défilé, l'Unsa départementale a cherché à innover en lâchant ses ballons devant la préfecture. Les cheminots CGT ont renoué avec les bons vieux fumigènes. Quant à Force Ouvrière, le feu vert de sa direction à des expressions individuelles a été entendu.
Peut-être une bonne nouvelle dans l'espoir d'une action unitaire. Peut-être un jour... ou un soir.
En première ligne bien entendu les syndicats engagés dans la lutte au nom d'une union sacrée élargie qui n'aura, comme prévu, convaincu, qu'une poignée de militants Force Ouvrière. Pourquoi cette faible mobilisation ? Par respect pour la parole de la direction nationale ou parce qu'une journée de grève sur le bulletin de salaire, ça va, mais deux...
Malgré l'absence de l'habituelle FO, le cortège des manifestants a très vite pris l'allure des grands jours. La CFDT notamment, a frappé très fort en alignant un très grand nombre de participants issus de tous les secteurs d'activités. Les accords Fillon sont loin... Le syndicat a remis son costume d'opposant, force féroce de proposition. Puis se sont succédé les syndicats de la CGT. En musique et toujours emmenés par les slogans de la leader départementale, Marie-Thérèse Bugaud. Les syndicats Unsa et CFTC, puis les enseignants de la FSU, peut-être moins mobilisés que d'habitude, n'ont en tous cas pas lésiné sur les slogans. Le président de la République notamment en a pris pour son grade : « C'est terrible d'avoir ainsi libéré brutalement la parole, notait un enseignant en colère. Le « casse-toi, pauvre con » présidentiel a donné le feu vert aux mots fleuris de nos footballeurs » (...) Au cours du défilé, l'Unsa départementale a cherché à innover en lâchant ses ballons devant la préfecture. Les cheminots CGT ont renoué avec les bons vieux fumigènes. Quant à Force Ouvrière, le feu vert de sa direction à des expressions individuelles a été entendu.
Peut-être une bonne nouvelle dans l'espoir d'une action unitaire. Peut-être un jour... ou un soir.
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