Quel sens donner aux résultats officiels des évaluations de CM2, tels qu'ils ont été communiqués hier par le ministère ? Doit-on leur accorder une réelle crédibilité compte tenu de la polémique qui a accompagné ces évaluations depuis leur mise en place l'année dernière ? Libre à chacun de les interpréter comme il le souhaite et de les confronter avec son expérience des classes de 6e par exemple.
Officiellement donc, les deux tiers des élèves qui entreront en sixième dans un peu plus d'un mois disposeraient de bons ou de très solides acquis en français (73 %) et en mathématiques (67 %), tandis que pour 20 % seraient "encore fragiles" en français et 19 % en maths. Enfin 13 % n'ayant pas les acquis suffisants en maths et 7 % en français, les élèves évalués en difficultés représenteraient à l'échelle nationale entre un quart et un tiers de la cohorte ! L'année dernière 35 % appartenaient à ces deux catégories en maths et 25 % en Français. Peut-on alors se réjouir avec le ministère de la stabilisation du niveau global et même du léger "mieux" observé, d'autant que la part des "acquis très solides" - 45 % en français et 35 % en maths en 2009 - reste stable avec 43 % en français et 35 % en maths.
Dans le département de l'Ain : - 44 % des élèves de CM2 auraient "des acquis solides" en français et 36 % en maths (48 % et 43 % en 2009) ;
- 33 % auraient de "bons acquis" en français et 35 % en maths (31 % et 28 % en 2009) ;
- 19 % auraient des acquis "encore fragiles" et 19 % en maths (16 % et 17 % en 2009) ;
- 4 % n'auraient "pas les acquis suffisants" et 10 % en maths (5 % et 12 % en 2009).
1 commentaire:
Bon, ben qui prendra des 6e à la rentrée ?
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