Le 5 mai dernier le ministre de l'Education nationale avait, dans le cadre de la réforme de la masterisation, signé cinq arrêtés permettant l'organisation des concours du CAPES, du CAPET, du CAPEPS, du CAPLP et des concours de recrutement des CPE et des profs des écoles. Ces arrêtés ont été suspendus avant-hier par décision du Conseil d'Etat pour vice de procédure au motif que les dits arrêtés n'avaient pas été validés par le ministre de la fonction publique. Cela n'aura dans les faits aucune incidence sur le déroulement des concours concernés, dans la mesure où le ministre de la fonction publique ayant depuis fait parvenir un avis favorable, Chatel pourra reprendre très vite ces arrêtés. Les épreuves auront donc bien lieu selon le calendrier établi et très critiqué : l'écrit en octobre 2010 et l'oral au printemps 2011. Mais le ministère de l'Education nationale a été condamné à verser 1000 € à chacun des plaignants (Sud-Education, Sauvons l'Université et FCPE). Dans quelques jours, le même Conseil d'Etat devrait se prononcer sur d'autres arrêtés sur l'organisation des stages à la rentrée prochaine, pris avec la même précipitation par un ministre qui, dans la perspective d'un prochain remaniement, tient davantage à assurer son avenir politique qu'à mener correctement et sereinement, dans la concertation, une réforme qui, sur le terrain, est très contestée parce que très contestable.
dimanche 4 juillet 2010
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