A trois jours de l'ouverture, vendredi, des négociations sur l'évolution 2011-2013 des salaires des fonctionnaires, Les Echos annoncent que la hausse de 0,5 % au 1er juillet prochain, pourtant prévue de longue date, ne serait pas garantie. Au moment où une dizaine de ministres ou ex-ministres cumulent salaire et retraite et où la presse révèle à quel point certains membres du gouvernement vivent grassement sur la bête (Yade, Bachelot, Amara, Blanc, Boutin, Estrosi, Joyandet...), Matignon et Bercy s'opposent, au nom d'une crise qui a décidément bon dos, à toute hausse du point d'indice, alors que l'alignement prochain des cotisations retraite sur le privé préfigure une nouvelle baisse du pouvoir d'achat. "On ne peut pas demander aux fonctionnaires un effort, au même titre qu'à tous les Français, et le rattraper automatiquement dans la foulée" déclare Georges Tron, le ministre de la fonction publique, qui estime que seule la progression naturelle des salaires, à l'ancienneté, et les primes au mérite suffiront à compenser les hausses de cotisation. Des propos délibérément provocateurs. Voilà pourquoi les fonctionnaires, profs en tête, doivent se mobiliser et descendre nombreux dans la rue jeudi.
Manifestation - BOURG-EN-BRESSE
jeudi 24 juin
14 h. 30 - CHAMP DE MARS
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