Principal syndicat enseignant, le Snes-FSU annonce aujourd'hui son retrait des discussions sur la réforme des lycées. Il proteste notamment contre la diminution des horaires des lycéens, qui seraient ramenés à 27 heures hebdomadaires, mais semble ignorer au passage la lourdeur de leurs emplois du temps. De son côté, le syndicat lycéen UNL fait également part de ses inquiétudes : "tous les lycéens doivent avoir un socle commun de connaissance et avoir accès à la culture. Or le fait de rendre certaines matières facultatives poussera les lycéens à ne pas travailler (...). Les enseignements cités [mathématiques et histoire-géographie notamment] sont fondamentaux et ne doivent pas être mis à la trappe et délaissés par les lycéens". Quant à la FIDL, elle dénonce "une logique (...) de coupes budgétaires" et estime que "l'apprentissage de l'histoire ou de l'éducation civique participe à l'émancipation des lycéens en donnant les clefs de compréhension du monde qui les entoure et c'est pourquoi il est inimaginable de les rendre facultatives".
Malgré cela, le ministre Darcos n'entend rien changer à son plan de route et continue dans la même voie, ignorant comme à son habitude les protestations qui commencent à s'élever de toutes parts, qu'elles soient constructives ou pas.
Signalons entre autres communiqués celui de l'Association des Professeurs d'Histoire Géographie (APHG) publié le 26 septembre dernier :
"L’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (A.P.H.G.), qui regroupe 9000 membres, s’élève contre la réforme des séries générales du lycée préparée par le Ministère de l’Education Nationale, dans l’état actuel de ce qu’elle connaît dudit projet.
Selon ses informations, ce projet est avant tout le fruit de considérations budgétaires, à partir de choix politiques aux conséquences troublantes. Il conduit à des restrictions de nature à remettre en cause la qualité actuelle des enseignements du second cycle.
Les trois années du second cycle du lycée doivent continuer à mettre en place des enseignements fondamentaux au sein d’un large tronc commun dans lequel l’histoire, la géographie et l’éducation à la citoyenneté s’inscrivent pleinement, afin d’assurer une formation de culture générale suffisamment solide et fondée sur des contenus disciplinaires précis pour préparer efficacement aux études de l’enseignement supérieur.
En conséquence, l’APHG est hostile à la diminution prévue du volume des enseignements disciplinaires au profit d’options ou de modules indistincts, qui mettrait en péril les objectifs de réussite du second cycle."
Selon ses informations, ce projet est avant tout le fruit de considérations budgétaires, à partir de choix politiques aux conséquences troublantes. Il conduit à des restrictions de nature à remettre en cause la qualité actuelle des enseignements du second cycle.
Les trois années du second cycle du lycée doivent continuer à mettre en place des enseignements fondamentaux au sein d’un large tronc commun dans lequel l’histoire, la géographie et l’éducation à la citoyenneté s’inscrivent pleinement, afin d’assurer une formation de culture générale suffisamment solide et fondée sur des contenus disciplinaires précis pour préparer efficacement aux études de l’enseignement supérieur.
En conséquence, l’APHG est hostile à la diminution prévue du volume des enseignements disciplinaires au profit d’options ou de modules indistincts, qui mettrait en péril les objectifs de réussite du second cycle."
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