Cette Seconde nouvelle version devrait s'organiser autour d'un tronc commun regroupant les lettres, les maths, l'histoire-géo, deux langues vivantes et l'EPS. Les sciences, l'éducation civique et l'économie ne seraient plus des enseignements obligatoires, mais optionnels. Le tronc commun représenterait 60 % du volume horaire des élèves qui s'élèverait à 27 heures hebdomadaires, le reste étant divisé en "modules exploratoires" (25 %) et "d'accompagnement" (15 %). L'année scolaire serait divisée en deux semestres et les élèves pourraient changer de module à la fin du premier semestre. Le redoublement diparaîtrait définitivement.
En Première et en Terminale le tronc commun, amputé de l'histoire-géo et des maths, ne représenterait plus que 45 % du volume horaire, contre 45 % pour les modules exploratoires et 10 % pour l'accompagnement. Au final les filières actuelles disparaîtraient pour être remplacées par quatre "dominantes" : humanités et arts, sciences, sciences de la société et technologie.
"La réforme se veut au service des élèves, elle n'est pas motivée par des questions budgétaires" explique sans rire un proche de Darcos, avant de rajouter : "cela dit, si l'on peut en même temps réformer et réduire les coûts..." Quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir.
Quant à une réforme du Bac, rien n'est décidé : "Je ne suis pas payé pour démonter la tour Eiffel" répond Darcos quand on l'interroge sur le sujet. C'est qu'il a déjà beaucoup à faire à démantibuler l'Education Nationale, le pauvre homme.
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