Plus de 2,5 milllions d'Italiens sont descendus hier dans les rues de Rome pour exprimer leur opposition à la politique de Berlusconi. Parmi les manifestants, les enseignants étaient particulièrement nombreux, protestant vivement contre la réforme de l’Education engagée par le Cavaliere, qui prévoit la suppression de plus de 100 000 postes en trois ans et une réduction des horaires scolaires dans les écoles primaires. Ainsi, dès 2009, il n’y aurait plus que 24 heures de cours par semaine, au lieu de 32 aujourd’hui. Par ailleurs, cette réforme réintroduit l’enseignant unique dans les classes, alors que depuis plus de vingt ans, en Italie, on compte trois enseignants pour deux classes, dans toutes les écoles maternelles et primaires publiques. Après les positions prises par Berlusconi sur "l'identité nationale" et "le travailler plus", voilà encore un point commun entre les deux politiques les plus régressives conduites actuellement en Europe occidentale.
dimanche 26 octobre 2008
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