En présentant il y a quelques jours, le 8 février, ses propositions pour améliorer l'enseignement des langues, Chatel a levé un voile sur deux projets chers à l'actuelle majorité présidentielle, si le séjour de Sarkozy à l'Elysée durait cinq années de plus. Et c'est du lourd. Les profs seront bien, avec les immigrés et les chômeurs, les cibles de la campagne de celui-qui-n'est-pas-encore-candidat.
1°) Dans les collèges, les heures d’enseignement devraient être globalisées, pour permettre aux chefs d'établissements d’organiser les masses horaires comme bon leur semble, ce qui rendrait possible de continuer la politique de suppressions de postes qui a aujourd'hui atteint ses limites dans les collèges de moins de 500 élèves.
2°) Partout, le service des profs devrait être annualisé. On passerait de 15 ou 18 heures de cours hebdomadaires à X heures par an, à faire en fonction de besoins variables pendant une année, ou entre plusieurs établissements en cas de service partagé, voire pendant les vacances scolaires dans le cadre des stages de remédiation dont le ministre vante le succès et qu'il entend généraliser. Il s'agit donc de moduler le temps de travail dans un esprit de compétitivité, en fonction des besoins du "marché", exactement dans la logique des mesures annoncées dans les entreprises par Sarkozy il y a quinze jours, lorsqu'il avait squatté le petit écran. Encore une fois il s'agit de faire de grosses économies sur les postes en faisant travailler les profs davantage, sans augmenter d'un kopeck leur rémunération ("travailler plus sans gagner plus"). Le ministre-sherpa ne cache plus à personne que "derrière l’annualisation il y a la question du statut des enseignants, c’est un sujet très sensible… Il va être abordé dans les semaines qui viennent lors du débat des présidentielles". Qu'on se le dise, en cas de réelection, les profs vont morfler !
1°) Dans les collèges, les heures d’enseignement devraient être globalisées, pour permettre aux chefs d'établissements d’organiser les masses horaires comme bon leur semble, ce qui rendrait possible de continuer la politique de suppressions de postes qui a aujourd'hui atteint ses limites dans les collèges de moins de 500 élèves.
2°) Partout, le service des profs devrait être annualisé. On passerait de 15 ou 18 heures de cours hebdomadaires à X heures par an, à faire en fonction de besoins variables pendant une année, ou entre plusieurs établissements en cas de service partagé, voire pendant les vacances scolaires dans le cadre des stages de remédiation dont le ministre vante le succès et qu'il entend généraliser. Il s'agit donc de moduler le temps de travail dans un esprit de compétitivité, en fonction des besoins du "marché", exactement dans la logique des mesures annoncées dans les entreprises par Sarkozy il y a quinze jours, lorsqu'il avait squatté le petit écran. Encore une fois il s'agit de faire de grosses économies sur les postes en faisant travailler les profs davantage, sans augmenter d'un kopeck leur rémunération ("travailler plus sans gagner plus"). Le ministre-sherpa ne cache plus à personne que "derrière l’annualisation il y a la question du statut des enseignants, c’est un sujet très sensible… Il va être abordé dans les semaines qui viennent lors du débat des présidentielles". Qu'on se le dise, en cas de réelection, les profs vont morfler !
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