Entre 9 000 personnes selon la police et 20 000 selon les organisateurs ont manifesté hier à Paris, à l’appel de syndicats enseignants, pour protester contre les suppressions de postes et le projet de réforme de l’évaluation. Le Snes constituait le gros des bataillons venus de toute la France. Les professeurs de collèges et de lycées sont très mobilisés contre un projet qui confie leur évaluation aux chefs d’établissement.
(source : Libération, 1er février 2012)
Contre les évaluations des profs par les proviseurs, contre les suppressions de postes dans l’Éducation nationale. 8 % de grévistes dans le second degré selon l’Inspection, 30 % selon le SNES, « beaucoup d’écoles fermées » d’après F0, une centaine d’enseignants du 01 et alentours à la manifestation parisienne, selon le SNES. La journée d’hier a moins mobilisé que celle du 15 décembre. Le SNES-FSU en était à l’origine. FO et la CGT s’y sont joints. Moins qu’hier, plus que demain ? Car jeudi, c’est au tour du SE-Unsa, et du Snuipp (1er degré) d’appeler à la grève dans l’Ain ! À ceux qui s’étonneraient de ces deux mots d’ordre en deux jours, le secrétaire de l’Ain du Snuipp, Morgan Vincent, rappelle une échéance criante : « Jeudi, au comité technique spécial départemental, l’inspecteur d’académie dévoilera la carte scolaire du 1 er degré. Il doit rendre 11 postes pour 785 élèves en plus. On se demande bien où il va les récupérer ! » Quelles écoles ouvriront, lesquelles fermeront ? C’est tout l’enjeu d’une réunion très attendue. Hier déjà, les parents d’élèves de Saint-Just sont venus dire leurs inquiétudes à l’inspection d’Académie. Ceux d’Artemare ont aussi manifesté. Premiers mouvements d’une longue série ?
(source : Le Progrès, 1er février 2012)
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