Une enseignante, qui affirme être arrivée en retard au concours de l'agrégation en raison des perturbations engendrées par un déplacement présidentiel, demande réparation à Nicolas Sarkozy, tandis que la préfecture attribue ses difficultés aux travaux du tramway à Dijon.
Nadia Lavoignat, enseignante en sciences physiques de 40 ans, basée à Mâcon, dit être arrivée en train à Dijon, le jeudi 26 janvier à 8h19. «En arrivant à 8h19, n'importe qui avait le temps d'être à 9 heures devant le collège où je devais passer l'examen», a-t-elle indiqué.
Ce même jour, Nicolas Sarkozy était en déplacement à Dijon sur le thème de la justice. Dans une lettre adressée au président de la République le 27 janvier, Nadia Lavoignat, explique : «Le bus que je devais prendre était bloqué et (...) les suivants furent arrêtés pour vous permettre de circuler librement et en toute sécurité dans le centre-ville (...). Je tente alors de prendre un taxi, mais j'avais 15 personnes devant moi. Personne ne voulait me céder sa place (...). J'avais prévenu l'établissement. J'ai pris un taxi à 9h30. Il a mis 8 minutes. On n'a pas voulu me laisser entrer. Je suis arrivée trop tard, c'est la loi. L'examen, je ne l'ai pas raté à cause [du président de la République], mais il m'a empêché de concourir».
Dans son courrier elle dit attendre «un dédommagement moral et même financier, car l'obtention éventuelle de l'agrégation revalorise de manière non négligeable le salaire que je perçois chaque mois. De plus, j'ai payé transport et hébergement de ma poche».
La préfecture de Côte-d'Or, dans un communiqué, indique que «le service des autobus n'a pas été interrompu» ce jour-là et que des «aménagements de desserte très limités» n'ont pas pu «perturber à aucun moment la desserte de la gare SNCF», le trajet du président de la République ne passant pas par là. «Il semble donc clairement établi que les difficultés rencontrées par Mme Lavoignat ne peuvent pas être imputées à la venue du président de la République à Dijon, mais qu'elles pourraient plutôt être en relation avec des travaux dans le quartier de la gare», conclut la préfecture.
Nadia Lavoignat, enseignante en sciences physiques de 40 ans, basée à Mâcon, dit être arrivée en train à Dijon, le jeudi 26 janvier à 8h19. «En arrivant à 8h19, n'importe qui avait le temps d'être à 9 heures devant le collège où je devais passer l'examen», a-t-elle indiqué.
Ce même jour, Nicolas Sarkozy était en déplacement à Dijon sur le thème de la justice. Dans une lettre adressée au président de la République le 27 janvier, Nadia Lavoignat, explique : «Le bus que je devais prendre était bloqué et (...) les suivants furent arrêtés pour vous permettre de circuler librement et en toute sécurité dans le centre-ville (...). Je tente alors de prendre un taxi, mais j'avais 15 personnes devant moi. Personne ne voulait me céder sa place (...). J'avais prévenu l'établissement. J'ai pris un taxi à 9h30. Il a mis 8 minutes. On n'a pas voulu me laisser entrer. Je suis arrivée trop tard, c'est la loi. L'examen, je ne l'ai pas raté à cause [du président de la République], mais il m'a empêché de concourir».
Dans son courrier elle dit attendre «un dédommagement moral et même financier, car l'obtention éventuelle de l'agrégation revalorise de manière non négligeable le salaire que je perçois chaque mois. De plus, j'ai payé transport et hébergement de ma poche».
La préfecture de Côte-d'Or, dans un communiqué, indique que «le service des autobus n'a pas été interrompu» ce jour-là et que des «aménagements de desserte très limités» n'ont pas pu «perturber à aucun moment la desserte de la gare SNCF», le trajet du président de la République ne passant pas par là. «Il semble donc clairement établi que les difficultés rencontrées par Mme Lavoignat ne peuvent pas être imputées à la venue du président de la République à Dijon, mais qu'elles pourraient plutôt être en relation avec des travaux dans le quartier de la gare», conclut la préfecture.
(source : AFP, 3 février 2012)
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