"On marche sur la tête. Les professeurs, les instituteurs, les enseignants sont là pour enseigner la rigueur, le travail, la discipline. Ils rentrent et quatre jours après ils se mettent en grève pour deux jours. On marche sur la tête, ça n'existe qu'en France ça ! Ben oui, oui, oui." Mais que fait la police ? Merci à Etienne Mougeotte, caricature donaldesque de journaliste, de voler ainsi au secours de Luc Chatel quand celui-ci refuse de répondre pour la troisième fois à une question qui lui est posée sur les motivations des profs qui se mettront en grève pendant deux jours dès la rentrée, les 6 et 7 septembre. Le Snes, dont le ministre rappelle - à tort - qu'elle serait la seule organisation à appeler à cette grève - sans tenir compte du fait qu'il s'agit du syndicat majoritaire dans le secondaire - n'a donc pas compris que "les réformes auquel il s'oppose sont bonnes pour l'éducation nationale, bonnes pour les parents et pour les élèves". Pas besoin d'aller au delà des quatre premières minutes de la deuxième partie de l'émission Le Grand Jury R.T.L-L.C.I. pour comprendre que Chatel a décidé de nier tous les problèmes qui se posent cette année et de placer sa deuxième rentrée sous le signe de l'autruche. Bien campé sur ses deux pattes, la tête dans le sable, il a additionné slogans de com', autosatisfaction et langue de bois pendant deux dizaines de minutes (à peine), refusant mordicus de reconnaître la réalité des problèmes qui se posent en cette rentrée 2010, sans évoquer par exemple la question (cruciale) de la formation des nouveaux profs. Mais il a bien rappelé que autonomie, sécurisation des établissements, renforcement et systématisation des sanctions, réflexion "de fond" sur les rythmes scolaires seront les axes clé de cette nouvelle année scolaire.
dimanche 29 août 2010
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