Le SNPDEN-Unsa, syndicat de chefs d'établissements, s'inquiète du "climat général de rejet et de défiance" qui, selon lui, s'est installé parmi les profs en raison des dizaines de milliers de postes qui ont été supprimés au cours de ces dernières années. Il estime que la politique aveugle de suppressions de postes suivie par Chatel "gèle tout" et "pollue tout", car toute mesure ou annonce nouvelle entraîne - trop souvent avec raison - "le soupçon" d'être conçue pour supprimer des postes. Il dénonce également "la politique de communication" du ministre qu'illustrent notamment ses dernières déclarations à propos de la systématisation des sanctions et s'inquiète des conditions dans lesquelles les jeunes profs recrutés en juin feront leur première rentrée sans dispositifs de formation dignes de ce nom. Son secrétaire général a néanmoins déclaré que la rentrée ne sera peut-être pas "catastrophique, comme peut l'être un accident dans le transport aérien" [ça laisse de la marge], mais que "les dégâts des dernières années seront sans doute des dégâts assez profonds" et qu'ils ne manqueront pas d'apparaître au grand jour dans les années à venir.
lundi 30 août 2010
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