C'est officiel : le gouvernement accorde aux fonctionnaires une petite augmentation de 0,5 % au 1er juillet. Mais faut pas abuser. L'année prochaine les salaires seront gelés a déclaré Eric Woerth. Et que les fontionnaires ne comptent pas sur un petit chèque de mamie Bettencourt pour arrondir leurs fins de mois ; même s'ils créent une association de soutien à l'action du ministre des affaires sociales, ils n'auront pas un radis en plus. Il va de soi que les augmentations accordées ne permettront à personne de se payer un des cigares préférés de Christian Blanc et encore moins de s'offrir un petit séjour aux Seychelles. mercredi 30 juin 2010
Parce qu'ils le valent bien
C'est officiel : le gouvernement accorde aux fonctionnaires une petite augmentation de 0,5 % au 1er juillet. Mais faut pas abuser. L'année prochaine les salaires seront gelés a déclaré Eric Woerth. Et que les fontionnaires ne comptent pas sur un petit chèque de mamie Bettencourt pour arrondir leurs fins de mois ; même s'ils créent une association de soutien à l'action du ministre des affaires sociales, ils n'auront pas un radis en plus. Il va de soi que les augmentations accordées ne permettront à personne de se payer un des cigares préférés de Christian Blanc et encore moins de s'offrir un petit séjour aux Seychelles. Le flop de la cagnotte
La cagnotte anti-séchage inventée en octobre dernier par Martin Hirsch a vécu. Expérimentée dans trois lycées de l'académie de Créteil pour lutter contre l'absentéisme, en conditionnant l'octroi d'une cagnotte à chaque classe à l'assiduité des élèves, la mesure qui avait fait quelques remous à l'automne dernier avant de tomber dans l'oubli ne sera pas reconduite à la rentrée. Selon M.-P. Daubresse, l'obscur ministre de la jeunesse et des solidarités actives, "l'expérimentation de a cagnotte n'a pas porté ses fruits (...), les élèves n'ont pas joué le jeu. Il y a même eu une surenchère de la part de certains d'entre eux à ne pas venir en cours". Heureusement le Parlement a anticipé en votant hier en première lecture la proposition de loi Ciotti sur la supension des allocs. Le bâton plutôt que la carotte... retour rassurant aux fondamentaux du sarkozisme.
Ces très chers expatriés
mardi 29 juin 2010
Chatel manque de rigueur

Suppression des allocs... ça se précise
Désormais, lorsqu'un chef d'établissement constatera qu'un élève est absent sans justification au moins quatre demi-journées sur une période d'un mois, il le signalera à l'inspecteur d'académie. Ce dernier adressera alors un avertissement à la famille et "l'orientera vers des dispositifs d'aide". Parallèlement, il saisira le président du Conseil général afin que soit mis en place un contrat de "responsabilité parentale". Si, au cours du mois suivant, l'absentéisme de l'élève est à nouveau constaté, l'inspecteur d'académie aura alors "l'obligation" de saisir le directeur de la Caisse d'Allocations Familiales qui aura autorité pour suspendre le versement des allocs. Si l'enfant retrouve le chemin de l'école et que son "assiduité" est constatée, le versement des allocations pourra alors être rétabli.
Les adieux de So-So
dimanche 27 juin 2010
"On n'a pas tous les jours 20 ans"
vendredi 25 juin 2010
Mobilisation d'envergure à Bourg-en-Bresse
Ils sont venus, ils étaient presque tous là... Dans l'espoir de tordre le cou à une réforme des retraites dont ils ne veulent pas, 7 000 dans les rues de Bourg-en-Bresse et 800 à Belley . Une réussite... Surtout qu'au même moment, les taux de grévistes enregistrés dans les entreprises et les services publics dépassaient de loin les prévisions. Les scores du 27 mai n'ont pas fait les fiers. La grogne monte, le désaccord avec le gouvernement s'affirme.En première ligne bien entendu les syndicats engagés dans la lutte au nom d'une union sacrée élargie qui n'aura, comme prévu, convaincu, qu'une poignée de militants Force Ouvrière. Pourquoi cette faible mobilisation ? Par respect pour la parole de la direction nationale ou parce qu'une journée de grève sur le bulletin de salaire, ça va, mais deux...
Malgré l'absence de l'habituelle FO, le cortège des manifestants a très vite pris l'allure des grands jours. La CFDT notamment, a frappé très fort en alignant un très grand nombre de participants issus de tous les secteurs d'activités. Les accords Fillon sont loin... Le syndicat a remis son costume d'opposant, force féroce de proposition. Puis se sont succédé les syndicats de la CGT. En musique et toujours emmenés par les slogans de la leader départementale, Marie-Thérèse Bugaud. Les syndicats Unsa et CFTC, puis les enseignants de la FSU, peut-être moins mobilisés que d'habitude, n'ont en tous cas pas lésiné sur les slogans. Le président de la République notamment en a pris pour son grade : « C'est terrible d'avoir ainsi libéré brutalement la parole, notait un enseignant en colère. Le « casse-toi, pauvre con » présidentiel a donné le feu vert aux mots fleuris de nos footballeurs » (...) Au cours du défilé, l'Unsa départementale a cherché à innover en lâchant ses ballons devant la préfecture. Les cheminots CGT ont renoué avec les bons vieux fumigènes. Quant à Force Ouvrière, le feu vert de sa direction à des expressions individuelles a été entendu.
Peut-être une bonne nouvelle dans l'espoir d'une action unitaire. Peut-être un jour... ou un soir.
(source : Le Progrès, 25 juin 2010)
jeudi 24 juin 2010
Chatel en orbite

Bourg-en-Bresse : manif' réussie
Plus des deux tiers du personnel enseignant du collège de Vonnas (futur collège du Renon) étaient en grève aujourd'hui. On est loin des 10 % de grévistes dans le secondaire annoncés par le ministère de l'Education nationale.
mercredi 23 juin 2010
Rengagez-vous ! : le rectorat de Lyon rappelle les retraités ! ! !
mardi 22 juin 2010
Ceinture !
Manifestation - BOURG-EN-BRESSE
jeudi 24 juin
14 h. 30 - CHAMP DE MARS
lundi 21 juin 2010
Le passé n'est pas si simple
Vendredi dernier, à Londres, devant le Premier Ministre anglais et un parterre d'anciens combattants réunis dans la cour du Royal Hospital de Chelsea Notre Majesté a une fois de plus martyrisé la langue française. Extrait : "quelles qu'avaient pu être avant la guerre leurs opinions, ils [ceux qui rejoignirent De Gaulle] se batturent tous au fond pour la même idée de la liberté, la même idée de la civilisation...." Décidément, Sarko Ier a du mal à conjuguer le passé. Si les mémoires de Mongénéral doivent prochainement être intégrées dans le programme de terminale L., les discours de notre petit caporal, eux, pourraient être bientôt proposés comme exercices de grammaire dans les classes primaires. samedi 19 juin 2010
Place aux jeunes
Le placement sur des postes à temps plein de ceux qu'on ne saurait plus appeler stagiaires aura aussi des répercussions sur les conditions de travail des collègues titulaires. Non seulement ils auront à gérer les difficultés et parfois la détresse de leurs jeunes collègues, mais certains ont déjà appris qu'à la rentrée ils devront aller faire un complément de service dans un autre établissement dans la mesure où le Rectorat a décidé d'attribuer une partie de leurs heures de cours à l'un de ces "stagiaires". C'est ainsi que dans un lycée de Bourg-en-Bresse qui, en anglais et en italien, ne pouvait offrir qu'un demi service à deux stagiaires, il a été décidé d'exiler à mi-temps deux professeurs déjà en poste dans l'établissement, afin de disposer de 18 heures de cours pour chacun des deux "stagiaires". Des procédés inadmissibles qu'il convient de dénoncer !
mercredi 16 juin 2010
Le coût de vieux
- le recul progressif de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans d'ici 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir du 1er juillet 2011; le relèvement de l'âge se fera à raison d'un quadrimestre par an jusqu'à 62 ans et le premier relèvement, qui interviendra le 1er juillet 2011, concernera les fonctionnaires nés en 1951.
mardi 15 juin 2010
La réforme des lycées de plus en plus contestée
Mais rien en presse dans la mesure où, du côté des Conseils régionaux, on n'est pas sûr d'avoir les crédits nécessaires pour financer le renouvellement intégral des collections de seconde, première et terminale au cours des trois ans à venir. Une belle cacophonie se prépare donc mais, comme d'habitude, trop préoccupé par ses nouvelles responsabilités de commentateur sportif, le ministre Chatel ne semble pas s'en rendre compte. "Cette réforme était attendue, déclare-t-il, elle a été mûrement réfléchie puis approuvée à la majorité au Conseil supérieur de l'Education. Elle fait l'objet d'un large consensus. Mon devoir était donc de la mettre en oeuvre dans les meilleurs délais". Est-ce le bruit assourdissant des vuvuzelas qui l'empêche d'entendre monter la grogne ?
jeudi 10 juin 2010
Carton rouge
mercredi 9 juin 2010
Aux autres la portion congrue
lundi 7 juin 2010
Chatel en rythmes

(source : Ouest France, 7 juin 2010)
mardi 1 juin 2010
Chatel assume le dégraissage du mammouth
Chatel affirme sa volonté de vouloir poursuivre le dégraissage du mammouth. Interrogé par Le Monde sur ses intentions, il réaffirme sa volonté de rester fidèle coûte que coûte aux principes de la politique de RGPP voulue par le gouvernement - "l’Education nationale ne peut pas s’exonérer du non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux" - et soutient que "la question des moyens n'est pas la réponse aux problèmes de l'éducation nationale aujourd'hui". Il affirme cependant avoir "choisi une méthode qui consiste à ne pas décider de manière autoritaire depuis le ministère mais à travailler académie par académie, école par école à partir de besoins locaux", assurant vouloir "adapter [les] moyens à la réalité des élèves de chaque école, [ce que] demande la Cour des comptes". Mais attention, les bons comptes ne font pas forcément les bons amis....
