mardi 9 février 2010

Le 9-3 s'enflamme et Chatel attise le feu

"En Seine-Saint-Denis, le ras-le-bol des profs prend de l'ampleur. Une semaine après avoir voté la grève illimitée, les enseignants de la cité scolaire Henri Wallon d'Aubervilliers sont les fers de lance de l'opposition aux suppressions de postes dans l'Education nationale. Partie du lycée, la contestation se propage dans les écoles primaires et les collèges [une cinquantaine d'établissement touchés ce soir].
Armée de quelques tracts et d'une solide conviction, la délégation d'Henri Wallon pénètre à douze heures précises dans la salle des professeurs du lycée Auguste Blanqui, à Saint-Ouen. Une dizaine d'enseignants de ce complexe scolaire s'est mise en « grève illimitée » lundi dernier.
Tous comptent bien en profiter pour aller à la rencontre d'un maximum de collègues des autres établissements du département. Le but : bâtir une opposition unie contre les réformes entreprises par le ministère de l'Education nationale
". Lise Tchao, professeur de français au lycée Henri Wallon, explique : « il faut agir ensemble : chaque année, les établissements organisent de manière isolée des journées de grève qui n'ont aucun impact sur les décisions du gouvernement. Cette semaine, nous avons réalisé que les autres établissements rencontrent les mêmes difficultés. Beaucoup ont décidé de nous rejoindre. » ; suite sur
http://www.rue89.com/2010/02/09/ce-petit-lycee-qui-propage-sa-greve-partout-en-ville-137437
Aujourd'hui une centaine de profs, d'élèves et de parents de Vitry manifestaient devant le ministère. Une délégation a bien été reçue mais le ministre campe sur ses positions, reste accroché à sa clôture et à ses caméras et n'entend rien céder. "On ne peut pas rester dans un conflit comme ça. Si le ministre reste sur ses positions, il n'y a aucune issue", commentait un prof à la sortie de l'entretien. Loin de se décourager, ils ont "décidé de poursuivre leur droit de retrait mercredi malgré les déclarations du ministre" et restent "mobilisés". Ils se rassembleront demain à 11h devant l'Assemblée nationale.
o.g.

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