Faire un exposé ce n'est pas reprendre in-extenso des informations pêchées sur le web, faire du copier-coller d'articles trouvés sur Wikipédia. Ce que tout élève apprend dès ses premiers mois de scolarité au collège, le ministre de l'Education Nationale l'ignore. Luc Chatel - ou plutôt l'une des nombreuses souris qui oeuvrent en son nom (autrefois on disait "plumes") - vient en effet d'être pris en flagrant délit de plagia sur internet. Le 29 décembre dernier, le Journal Officiel publiait une réponse du ministre de l'Education à une question du député UMP Christian Vanneste portant sur l'instauration d'un chèque scolaire : "il existe, au niveau international, plusieurs types de "chèque scolaire", communément appelés "chèque éducation", mais ils partagent une caractéristique commune : au lieu que les établissements scolaires soient directement subventionnés, ce sont les parents qui reçoivent un chèque dont le montant représente le coût de l'éducation de leurs enfants. Ils sont libres de le remettre à l'établissement de leur choix qui percevra la somme correspondante. Ce système a été initialement développé en 1990, dans la ville de Milwaukee (États-Unis) sous le nom de "school vouchers" et a depuis été mis en place au Chili, en Suède, aux Pays-Bas, à Hong-Kong et dans plusieurs autres États des États-Unis. Il a par ailleurs été expérimenté, puis abandonné, au Royaume-Uni"... un texte pompé pratiquement à la virgule près sur le site wikiberal.org, un site qui se présente comme une encyclopédie de la pensée libérale si chère à notre shadok.
Ballot ! "C'est bête, reconnaît-on rue de Grenelle, mais ce n'est pas bien méchant". En attendant le pas bien gentil Lucio devra nous conjuguer à tous les temps et à tous les modes le verbe googliser... pour l'exemple.
o.g.
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