Depuis que Son Altesse a officialisé la prochaine répudiation de Rachida qu'il veut exiler à Strasbourg, on se bat à la Cour pour garder les Sceaux. Borloo, Boutin, Pécresse et notre bien aimé Darcos sont désormais sur les rangs pour emménager place Vendôme. «Je vais rester cinq ans ministre, confiait-il la semaine dernière en privé et avec assurance. Mais peut-être pas à l'Éducation. L'idée du Président est que j'aille ailleurs. Où ? Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, l'Élysée souhaite que je tienne encore un peu ici». Fatigué d'être la cible d'attaques incessantes de la part des profs, des parents et des lycéens qui dénoncent sa politique destructrice et ses réformes imbéciles, Darcos vise un ministère régalien et souhaite gagner quelques places dans la hiérarchie gouvernementale. «S'il parvient à remettre la réforme de la classe de seconde sur les rails, on dira que c'est grâce à Richard Descoings et à Martin Hirsch. S'il n'y parvient pas, on dira que c'est de sa faute», décrypte un conseiller, tandis qu'un autre reconnaît que «Xavier Darcos estime que le ministère de la Justice est intéressant parce qu'il est au cœur des préoccupations immédiates des Français». Qu'il ne considère pas l'Education comme une priorité et une préoccupation essentielle des citoyens, ce n'est pas un scoop. Mais le choix du ministère de la Justice répond à une certaine logique : après avoir fermé des classes, il souhaite naturellement poursuivre son oeuvre et s'occupant de l'ouverture de nouvelles prisons.
mercredi 28 janvier 2009
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