jeudi 10 avril 2008

Où on reparle de nous...

Toujours dans Le Progrès, mais en pages locales cette fois, le papier consacré par la correspondante locale à l'occupation de lundi :
"Les enseignants du collège mobilisés"
"Lundi, à partir de 17 heures et après la sortie des élèves de l'établissement, professeurs, parents d'élèves et accompagnateurs solidaires campaient devant l'entrée du collège, munis de banderoles où étaient inscrites quelques unes de leurs revendications.
Etaient également présents des enseignants du collège public de Châtillon-sur-Chalaronne, de Pont-de-Vaux, de Thoissey, ainsi que le représentant départemental du Snes et un élu de la FCPE au conseil d'administration. Les parents étaient appelés à se rassembler entre 17 et 20 heures.
Une nuit pas comme les autres. Tous les manifestants (pacifistes!) avaient prévu d'occuper l'immeuble durant la nuit et même, pour certains d'entre eux, de dormir à l'intérieur du bâtiment. Les sacs de couchage étaient sortis pour l'occasion.
Les enseignants du collège de Vonnas s'opposent à la D.H.G. (dotation horaire globale) qui leur est imposée pour la rentrée 2008. Ils dénoncent les conditions catastrophiques dans lesquelles cette rentrée se déroulera si le ministère de l'Education Nationale ne renonce pas à la politique de restriction des moyens engagée par le gouvernement.
Une rentrée qui inquiète. L'insuffisance globale des moyens, le nombre de suppressions de postes, ainsi que les heures supplémentaires ont été évoqués à plusieurs reprises lors du discours tenu par un professeur de mathématiques. LA DHG constitue l'ensemble des heures des enseignants, qui permettent le fonctionnement. Cette enveloppe contient 18 heures de cours hebdomadaires, avec éventuellement une heure supplémentaire au maximum. Désormais, le personnel enseignant devra effectuer 2 à 3 heures supplémentaires en cas de besoin, mais tous s'y opposent."

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La fin de l'article est tout de même ambigüe... Il faut préciser, même si c'est dit ailleurs dans le blog, que ce n'est pas une question d'envie ou non, mais que l'acceptation de ces heures supplémentaires signifie l'acceptation des suppressions de postes puisque certains professeurs feront, à travers leurs heures supplémentaires, le travail que d'autres auraient pu faire !

Anonyme a dit…

C'est vrai que le journaliste confond DHG - nombre d'heures attribuées à l'établissement - et obligation de service de 18 h. pour les certifiés + 1 h. sup dans l'intérêt du service. On cherche donc à remettre en question ce statut des profs en imposant des heures sup au delà de cette première heure. Gare aux décrets ou arrêtés qui pourraient être pris dans la torpeur de l'été !