Contacté par les Grandes Gueules de RMC pour donner son avis sur l'interview de Sarkozy, Olivier, notre prof d'histoire, s'est dit consterné par la teneur du discours présidentiel. Il a rappelé que le mouvement de colère qui s'exprime actuellement dans l'Education Nationale ne se limite pas à des manifestations de lycéens de banlieue manipulés par leurs profs comme veut le faire croire le ministre, mais qu'il s'étend aussi à de nombreux collèges et lycées de province. Il est alors revenu sur la situation au collège de Vonnas en évoquant nos premières actions, avant de dire à quel point la priorité que Sarkozy prétend donner à la qualité de l'enseignement sur la quantité de profs est absurde, l'une n'allant pas sans l'autre : par exemple, notre prof d'Espagnol qui devra faire face à six classes de 30 élèves sera-t-elle en mesure de fournir un enseignement de meilleure qualité que si elle devait se partager neuf groupes de 20 avec un autre collègue ? La réponse coule de source. Face à un président résolument sourd aux protestations que soulève sa politique, les prochaines semaines s'annoncent chaudes...
Toujours à propos de radio, Rachel nous signale - mais elle est trop timide pour l'écrire elle même, dommage - la chronique de Philippe Val, ce matin sur France Inter, "Le Président et l'opinion", dans laquelle il rappelle que "le laminage des services publics de l'éducation et de la santé" était dans le programme du candidat Sarkozy.
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