Or,cette semaine dans Le Point, Jean nous a entretenu de son parcours, précisant qu'il obtiendrait sa licence en... 2011... Et encore, si tout va bien. Du reste, il a même tenu à donner les dernières notes obtenues aux examens qu'il a bien voulu passer cette année "compte tenu de ses disponibilités" comme il dit. "J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques ; 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle, à la mesure de mes disponibilités. Et dans un an et demi, j'aurai ma licence !" Quel exploit."
Heureusement, grâce à un article de Marianne (cf. post du 17/10), nous apprenons que ce pauvre Jeannot, trop brillant, a eu du mal à s'orienter : une première S dans le privé abandonnée au profit d'une première L dans le public, une année infructueuse en hypokhâgne à Henri IV, une année de prépa éco-droit à Turgot, des cours de théâtre, une première année de droit doublée à la fac puis deux autres en deuxième année. On comprend pourquoi, échaudé par l'exemple navrant de sa progéniture, notre Guide ait décidé, dans son projet de réforme du lycée, de mettre l'accent sur l'orientation, car tous les lycéens n'ont pas un bon papa prêt à les remettre dans le droit chemin.
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