Après avoir dénoncé il y a une dizaine de jours la "chasse à l'homme" dont avait été victime Prince Jean et avoir ensuite tenu des propos ambigües sur le délit de faciès dont avait été victime le malheureux Dauphin, Voila que notre pitoyable ministre Chatel s'enfonce davantage après la tragi-comédie que la Sarkozie nous a joué hier soir avec la complicité des services de la propagande officielle et de sa marionnette Pujadas. La déclaration qu'il a fait aujourd'hui à propos de "l'affaire du piston" n'est pas à piquer des hannetons. Affirmant que le renoncement prouve que Jean-désormais-sans-(Nan)terre a "un bel avenir politique", le brave porte-parole a une fois de plus lourdement manié la brosse à reluire :
"Je tiens à rendre hommage à Jean Sarkozy pour sa maturité. Il a montré qu'il avait du ressort et surtout, à mon avis, un bel avenir politique (...). La décision de Jean Sarkozy est une bonne décision parce que c'est sa décision. Son intervention hier au journal télévisé est un démenti formel à toutes les caricatures que j'ai pu entendre ces derniers jours. On a vu un jeune responsable politique maître de son destin, responsable, courageux, déterminé et capable de prendre des décisions même si elles sont difficiles".
Les lycéens marseillais à qui il était venu vendre les réformettes de son maître ont pu apprécier, au lendemain de la lecture de la lettre de Guy Môquet, à quel point les temps ont changé.
A propos de cette triste affaire, nous ne pouvons que recommander la lecture du dossier publié cette semaine par Courrier International qui reprend quelques articles publiés par la presse étrangère.
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