Une semaine après que le très national-sarkozyste Besson ait exprimé le souhait que les écoliers français chantent au moins une fois par an l'hymne national, un sondage commandé par Ouest-France révèle que 77% des Français se déclarent favorables à ce que les enfants apprennent "La Marseillaise" à l'école. Par contre 22% des interrogés se disent opposés à cet apprentissage obligatoire et 1% ne se prononce pas. Et oui, le populisme ça paie. A quand le coffret pédagogique avec un CD ou un DVD de Carla Bruni gémissant sur notre étendard sanglant ? Ce sera moins agressif que d'entendre Mireille Mathieu mugir dans nos campagnes. samedi 31 octobre 2009
Allons Z'enfants... (suite)
Une semaine après que le très national-sarkozyste Besson ait exprimé le souhait que les écoliers français chantent au moins une fois par an l'hymne national, un sondage commandé par Ouest-France révèle que 77% des Français se déclarent favorables à ce que les enfants apprennent "La Marseillaise" à l'école. Par contre 22% des interrogés se disent opposés à cet apprentissage obligatoire et 1% ne se prononce pas. Et oui, le populisme ça paie. A quand le coffret pédagogique avec un CD ou un DVD de Carla Bruni gémissant sur notre étendard sanglant ? Ce sera moins agressif que d'entendre Mireille Mathieu mugir dans nos campagnes. jeudi 29 octobre 2009
La réforme de la formation critiquée par l'Académie des Sciences
Elle soutient le principe de recrutement des professeurs "au niveau master et par concours", mais appelle les ministères de l'éducation et de l'enseignement supérieur à revoir leur position sur la date des concours d'enseignement dans le cursus des candidats. Avec le poids particulier qui est le sien, cette institution joint ainsi sa voix à celles de la plupart des protagonistes de ce dossier. Ces derniers réclament que les épreuves d'admissibilité aux concours d'enseignement soient placées en fin de première année de master (M1) et non, comme prévu actuellement, en deuxième année (M2) (...).
L'Académie observe que le concours en M2 "pose de grandes difficultés" et "souligne avec insistance" qu'une admissibilité "au plus tard" en fin de M1 "peut seule permettre" une réelle utilisation universitaire de cette année, une gestion des flux de candidats et une bonne organisation des stages. S'agissant des masters des futurs professeurs du secondaire, elle " rappelle la nécessité de positionner soigneusement" cette nouvelle voie par rapport à celles conduisant à la recherche. Pour le professorat des écoles, elle souhaite que les masters soient précédés par des "licences pluridisciplinaires de qualité" délivrant une "formation généraliste". Pour l'agrégation, elle réclame un dispositif permettant aux "meilleurs étudiants" de présenter ce concours avant l'obtention du master. Enfin, l'Académie des sciences préconise la mise en place d'un dispositif contractuel d'allocataire dès la deuxième année de licence à l'intention des "jeunes de bon niveau, attirés par l'enseignement mais que dissuade la longueur des études".
Des nombreuses critiques portées sur cette réforme, celle qui vise la date des concours est la plus partagée, en raison de la "saturation" de l'année de M2, qui imposerait aux étudiants de finaliser leur master et de passer le concours, tout en effectuant des stages dans des établissements scolaires. Une autre interrogation porte sur le sort des titulaires de masters recalés au concours : leur réorientation serait problématique. Beaucoup pensent qu'ils seraient quand même recrutés par l'éducation nationale en marginalisant le système des concours.
Malgré les démentis du gouvernement et bien qu'aucun grand syndicat d'enseignants n'ait relayé leur inquiétude, cette analyse s'est imposée au sein du monde universitaire. "
mercredi 28 octobre 2009
Douche froide
Le Snes dénonce le recours aux stagiaires bouche-trous
Une des premières conséquences de la réforme de la formation des profs est la suppression des stages en responsabilité à l'issue du concours. Pendant un an, en attendant leur titularisation, les profs stagiaires avaient en effet en charge une ou plusieurs classes, six heures par semaine en partenariat avec un prof tuteur qui les accompagnait pendant cette première année d'exercice. Désormais, la durée de ce stage sera de 108 heures maximum, payées 3000 €, qui devront être assurées pendant la formation, alors que les étudiants préparent leur concours et leur master 2. Une fois le concours obtenu ils seront "lâchés" sans assistance, à temps plein, face aux élèves. Compte tenu de la disparition des profs remplaçants (3000 postes supprimés), le risque est réel que ces stagiaires, que l'institution n'entend plus considérer comme des profs en formation mais comme de simples moyens de remplacement, soient utilisés comme bouche-trous au gré des besoins des établissements pour pallier aux absences et aux congés maladies des profs. C'est pour dénoncer celà que, le 19 octobre, le SNES a adressé un courrier à ses membres, en leur demandant de refuser d'assurer l'encadrement des étudiants qui seraient envoyés dans leur établissement dans le cadre de ces stages en responsabilité. A l'heure où l'on supprime des postes, ce syndicat y voit en effet "une façon détournée de recourir à du personnel précaire, d’utiliser - certains pourront dire exploiter - des étudiants-stagiaires sous-payés pour assurer des missions de remplacement". S'ils ratent leurs concours, poursuit le syndicat, ces étudiants "seront des candidats tout trouvés pour devenir vacataires ou contractuels." Le SNES appelle donc ses adhérents à ne pas se porter volontaires pour assurer le tutorat de ces stagiaires, et à signer une pétition qui sera envoyée au Rectorat de Lyon.lundi 26 octobre 2009
Le blues des profs
Le site Café-Pédagogique.net révèle les résultats d'une enquête selon laquelle deux profs du secondaire sur trois se sentent concernés par le malaise enseignant. 7% seulement pensent que ce malaise n'existe pas, mais plus des deux tiers (67 %) se sentent personnellement concernés par lui. Ce nombre important illustre une véritable dégradation du métier : ils n'étaient "que" 53 % à connaître ce malaise en 2005. Plus que les conditions de rémunération ou des conditions de travail, c'est le manque de reconnaissance professionnelle qui est dénoncé par les enseignants des collèges et des lycées. Un prof sur trois (30 %) envisage carrément de quitter le métier. La moitié souhaiterait rester dans l'éducation nationale, l'autre moitié un travail hors éducation. Seulement 32 % pensent que leurs élèves s'intéressent à leur discipline et à ses objectifs intellectuels et formateurs, et presqu'autant (28 %) regrettent la passivité de leurs élèves. Près de la moitié des interrogés dénoncent aussi la présence d'éléments perturbateurs dans leur classe. En tête des difficultés du métier, les profs dénoncent la gestion de l'hétérogénéité et la difficulté à atteindre les objectifs de travail dans le temps prévu à cause des programmes trop lourds. En bref, c'est pas la joie !Les Français nuls en éco ? La faute à l'école !
Le Figaro publie aujourd'hui un sondage effectué auprès des "leaders d'opinion politique, économique et médiatique" sur la promotion de la culture économique en France. 70 % d'entre eux estiment que les Français ont un niveau «plutôt mauvais» de connaissance générale en économie, et 12 % pensent que ce niveau est même «très mauvais» . La faute à qui ? La réponse est sans ambages. L'Éducation Nationale est pointée du doigt par neuf "leaders" sur dix, car elle ne se montre pas à la hauteur. L'école ne promeut pas assez la culture économique affirment-ils et son enseignement « fait également polémique». Ils ne sont d'ailleurs que 22 % à juger l'enseignement dispensé dans les filières générales « de qualité » et 13 % «concret». Profs d'éco, cachez ce Marx que nous saurions voir.dimanche 25 octobre 2009
Allons Z'enfants...
En annonçant ce soir sur RTL le lancement d'un "grand débat sur l'immigration", Eric Besson, le tarzan de Calais, a déclaré qu'il faudrait réfléchir à ce que les enfants aient une meilleure connaissance des "symboles de la république" et notamment de "La Marseillaise". Il souhaiterait qu'elle soit chantée plus souvent en classe, une idée que, selon lui, ne désapprouverait pas Luc Chatel. Tout est bon pour récupérer les suffrages des nationalistes aux prochaines élections. La folie des grandeurs
171 millions d'euros. C'est ce qu'a coûté aux contribuables la présidence sarkozienne de l'Europe l'année dernière. Une fois de plus la Cour des Comptes épingle Notre Dispendieuse Majesté pour son goût immodéré du faste et son incapacité à ménager les deniers publics. Elle estime ainsi que l'organisation du Sommet pour l'Union de la Méditerranée - dont plus personne n'a entendu parler depuis - qui s'est déroulé les 13 et 14 juillet 2008 à Paris, fut un formidable gaspillage : « par son ampleur, le caractère irrégulier des procédures suivies et son impact massif pour les finances publiques, ce sommet constituera une forme de record » puisque ce sont 16 592 329 d'euros qui ont été dépensés en deux jours par l'Etat français, pour la seule Gloire de Notre Souverain, éphémère Empereur de l'Europe. Rien que le dîner avec les 43 chefs d'Etat et de gouvernement a coûté « 1 072 437 euros pour 200 personnes, soit 5 362 euros par invité ». A cela il faut aussi ajouter pour ce même sommet de l'inutile, 400.464 euros de mobilier, écrans plats inclus, 194.977 euros pour des jardinières, 91.456 euros de moquette, 4.383.614 d'euros pour l’installation, le nettoyage et le démontage et surtout, cerise sur le gâteau, 245.572 euros pour l'installation... d'une douche personnelle ultra équipée pour notre Leader transpirant, une salle de bain high-tech exigée par notre nabab himself, pour rien puisqu'il ne l'a même pas utilisée. Bref, la folie des grandeurs, une fois de plus.Loin de ses basses polémiques Notre Leader Charismatique est actuellement au Cap Nègre où il compte passer deux semaines de semi-vacances entrecoupées d'allers et retours entre Hyères et Paris en Falcon. Quand il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir...
Copé veut changer l'école
Jeudi soir, dans les salons du très chic hôtel Méridien de Paris, Jean-François Copé réunissait ses amis de Génération France, l'écurie qui, espère-t-il, devrait le conduire à l'Elysée en 2017. Sujet de la soirée, à laquelle assistaient notamment Luc Chatel, co-fondateur de Génération France - il n'est jamais trop tôt pour songer à l'avenir - et Richard Descoings : "L'école en France : peut mieux faire ?" L'ambitieux Marc-Antoine meldois en a profité pour aborder les questions sensibles, comme celles de l'autonomie et des pouvoirs des chefs d'établissements, dont il a estimé qu'ils devaient avoir les "mains libres", notamment pour le recrutement de leurs personnels. Le matin même, dans les colonnes du Parisien, il plaidait déjà en faveur du renforcement des pouvoirs des "patrons" : "il faut mettre en place une vraie politique des ressources humaines pour les professeurs. Aujourd’hui, la gestion des ressources humaines, à l’Education nationale, c’est la combinaison d’un ordinateur et des syndicats. On ne peut plus continuer comme ça. Il faut déconcentrer cette gestion, au minimum au niveau du rectorat. D’autre part, il faut donner aux chefs d’établissement une vraie liberté de recrutement pour qu’ils puissent constituer leur équipe." vendredi 23 octobre 2009
Chatel jauge l'affaire du piston

mercredi 21 octobre 2009
La première maîtresse de Sarkozy se confie
"J'ai été la première maîtresse de Sarkozy". On ne pouvait trouver titre plus vendeur et accrocheur pour les confidences d'Anne-Marie Laroche-Verdun. Mais ne vous réjouissez-pas trop vite, il ne s'agit que de sa maîtresse d'école car les autres se taisent... pour le moment. Cette brave institutrice nous en apprend quand même un peu sur Notre Souverain bien-aimé, sur ses premiers pas à l'école, alors que le déjà petit Nicolas, âgé seulement de 4 ans et demi fréquentait sa classe : "c’était un petit garçon très timide, joyeux et très appliqué, car il avait horreur de se tromper ", confie Mademoiselle Laroche. "Il défendait toujours ceux qui étaient en difficulté, les aidait à enfiler leur blouse ou à tenir leur crayon. Mais il avait un peu peur des autres. Il détestait la bagarre, chahuter. Il était très honnête. (...) Avec moi, Nicolas n'a jamais menti. (...) Il n'avait pas la fibre artistique. Les dessins, les découpages ce n'était pas sa tasse de thé. En sport, au relais, il ne faisait pas non plus d'étincelles. Une petite Véronique l'accusait de faire perdre son équipe parce qu'il avait des fesses trop grosses. Quand je lisais une histoire, il voulait toujours aller à la page suivante. A la fin de l'année, je lui ai décerné le premier prix d'application". Le petit Nicolas a donc bien changé sauf dans un domaine, celui de la flagornerie puisqu'il glissait parfois à l'oreille de cette gentille maîtresse un mielleux : "je vous aime parce que vous êtes belle".mardi 20 octobre 2009
Pan sur les doigts
Le père fouettard de l'Elysée a frappé ce matin sur les ondes de France Info. Le brillant auteur du discours de Dakar dont la culture historique est particulièrement affutée - si, si, il a lu tous les albums de Tintin en suivant le texte avec le doigt - a déclaré que les enseignants ont le devoir d'"obéir aux directives", et par conséquent de lire à leurs élèves la lettre de Guy Môquet, conformément aux volontés de Notre Souverain :Lettre de celui qui s'en moquait
Pour les profs qui désapprouveraient cette ingérence du chef de l'Etat dans le contenu des programmes scolaires, nous proposons la lecture d'une autre lettre, rédigée elle aussi par un un jeune homme qui choisit de sacrifier son existence à la France :"Mon petit papa chéri
Mon tout petit frère adoré (à mort)
Ma grande belle-maman aimée.
Je peux encore en prendre davantage. Je vous trahirai tous, toutes, toi belle maman, Louis, papa, en vous embrassant de tout mon coeur d'enfant de Judas. Courage !
Votre Jean qui vous aime
lundi 19 octobre 2009
Un prince désorienté
Or,cette semaine dans Le Point, Jean nous a entretenu de son parcours, précisant qu'il obtiendrait sa licence en... 2011... Et encore, si tout va bien. Du reste, il a même tenu à donner les dernières notes obtenues aux examens qu'il a bien voulu passer cette année "compte tenu de ses disponibilités" comme il dit. "J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques ; 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle, à la mesure de mes disponibilités. Et dans un an et demi, j'aurai ma licence !" Quel exploit."
Heureusement, grâce à un article de Marianne (cf. post du 17/10), nous apprenons que ce pauvre Jeannot, trop brillant, a eu du mal à s'orienter : une première S dans le privé abandonnée au profit d'une première L dans le public, une année infructueuse en hypokhâgne à Henri IV, une année de prépa éco-droit à Turgot, des cours de théâtre, une première année de droit doublée à la fac puis deux autres en deuxième année. On comprend pourquoi, échaudé par l'exemple navrant de sa progéniture, notre Guide ait décidé, dans son projet de réforme du lycée, de mettre l'accent sur l'orientation, car tous les lycéens n'ont pas un bon papa prêt à les remettre dans le droit chemin.
samedi 17 octobre 2009
Fils de ....
Alors qu'il visitait un lycée à Orléans, Chatel a voulu rappeler que l'inégalité face aux études était une réalité contre laquelle il entendait oeuvrer. Voulant argumenter ses propos, il a eu recours à ce poncif bien connu selon lequel «un fils d’ouvrier a cinq fois moins de chances de faire des études supérieures que le fils de... » "Nicolas Sarkozy !" ont alors répondu quelques journalistes facétieux, ce qui amusa une assemblée rigolarde mais eut le don d'irriter le fidèle sherpa qui, indigné devant tant d'insolence, s'est alors senti obligé de rappeler qu'en république on ne pouvait pas empêcher quelqu'un d'exercer un mandat en raison de son nom. Mais sommes-nous toujours en République ? Et pour combien de temps encore ?vendredi 16 octobre 2009
L'évangile selon Saint-Luc
Luc Chatel s'est engagé dans un tour de France des académies, au lendemain de l'annonce par Notre Divin Souverain de la réforme du lycée. Pendant un mois, à raison d'une académie par jour - sans EPO, il va, en bon apôtre de la Sarkozie, se faire le messager de la sainte parole. Il entend ainsi "discuter de la mise en oeuvre, dans le détail, des mesures annoncées" et "désamorcer les craintes". Une manière de rattraper une réforme qui lui échappe largement commente Le Monde.Le mérite doit être encouragé
Dans l'interview qu'il donne au Figaro ce matin, Notre Charismatique Leader revient sur la question de la cagnotte scolaire expérimentée depuis la semaine dernière :- Je veux dire ma grande réticence à envisager une récompense financière pour les élèves qui renonceraient à l'absentéisme. Je ne peux accepter qu'on puisse récompenser des élèves simplement parce qu'ils vont à l'école. En revanche je partage l'idée de Martin Hirsch de valoriser et de récompenser ceux qui font plus que leur devoir. Le mérite doit être encouragé, le non respect de la règle doit être sanctionné."
jeudi 15 octobre 2009
Ta race

mardi 13 octobre 2009
Une réforme qui fait pschitt
Comme prévu la vraie réforme des lycées que tout le monde attendait a été reléguée aux calendes grecques. En attendant, Notre Royal Bonimenteur a tenté de faire croire que le lycée allait bouger, en dévoilant solennellement les troix axes de sa réformette : l'orientation, le soutien personnalisé et le rééquilibrage des filières. Il s'agit d'abord de reconnaître aux lycéens un "droit à l'erreur" en leur permettant de changer de filière en première ou en terminale. Pour éviter les redoublements, les lycéens pourront bénéficier de "stages de remise à niveau" et de "stages passerelles" pendant les vacances. L'orientation deviendrait "progressive" et réversible". Déjà mis en place en primaire et au collège, le soutien personnalisé devrait être introduit au lycée, à raison de deux heures hebdomadaires. Pour mettre fin à la dictature des séries scientifiques, on nous promet une revalorisation des séries technologique et littéraire : "l'autre urgence, c'est sauver la série littéraire, aujourd'hui en perdition" et pour y parvenir, il faut en faire "une véritable série internationale" avec, par exemple, des cours d'histoire en anglais ; d'où l'annonce d'un "plan d'urgence" pour les langues étrangères qui devraient bientôt ne faire l'objet que d'épreuves orales au bac ! Tout cela bien sûr sans rien changer aux conditions ubuesques dans lesquelles les diverses idiomes s'enseignent actuellement, car tous ces changements devront se faire "à moyens constants".
Quelques titres sont déjà pressentis : Napoléon, Nosfératu, Le dictateur, Le Parrain, L'argent des autres, Les barbouzes, Les ripoux, Itinéraire d'un enfant gâté, Louis enfant roi, La vérité si je mens, Neuilly ta mère, Le Petit Nicolas... sans oublier l'intégrale des films de Louis de Funès (Les gendarmes, la Folie des grandeurs...). (D'autres popositions de titres de films sont bienvenues en commentaires...)
Tout se mérite... ou presque
En annonçant ce matin sa réfome(tte) des lycées, notre Outrecuidante Majesté a rendu hommage au lycée napoléonien . Surréaliste ! Notre Bananier Souverain a en effet salué la naissance des lycées en 1802 comme un "geste fondateur de notre éducation nationale qui signifiait très concrètement la fin des privilèges de la naissance (...). Cela voulait dire : désormais, ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né, c'est d'avoir travaillé dur et d'avoir fait la preuve par ses études, par son travail, de sa valeur". Comme les temps changent !
lundi 12 octobre 2009
Réforme du lycée : Sarko accouchera-t-il d'une souris ?
dimanche 11 octobre 2009
Big success
Hurry up ! Enlist !

samedi 10 octobre 2009
Le retour de la réforme
Très investi dans l'avenir de la jeunesse, comme le montre son souci de trouver un bon job au Prince Jean, Notre Leader charismatique dévoilera mardi matin en son palais la nouvelle mouture du projet gouvernemental de réforme des lycées, dont la première version controversée avait été suspendue il y a près d'un an après plusieurs semaines de contestation. Sa Majesté en dévoilera le contenu à 11 h. en présence de Chatel, lors d'un discours prononcé devant un parterre de lycéens, de recteurs, d'inspecteurs d'académies et de chefs d'établissement, sans que, apparemment, les profs n'y soient conviés. Quantité négligeable... Mais il se dit déjà qu'on ne doit pas s'attendre à grand chose. La réforme n'aura certainement pas l'ampleur annoncée l'année dernière car Sarko a trop peur de voir les lycéens redescendre dans la rue en pleine campagne électorale pour les régionales. 
vendredi 9 octobre 2009
jeudi 8 octobre 2009
Faut pas tirer sur la corde
On a beaucoup parlé ces derniers temps des suicides qui ont endeuillé France Télécom ou Renault, mais pas leurs patrons. Qu'en est-il de l'Education Nationale ? Et bien elle remporte avec la police la palme de la morbidité dans la fonction publique avec un taux de suicide supérieur à 35 pour 100 000 loin devant la moyenne nationale qui est de 20 suicides pour 100 000 habitants. On peut craindre, avec la dégradation continue de nos conditions de travail, que ce taux n'augmente encore dans les années qui viennent.Des réformes impopulaires
La Peep rend public un sondage BVA dans lequel un peu plus d'un parent d'élèves sur deux (51 %) estime que "globalement" les réformes engagées par le ministère de l'Education nationale ne vont pas dans l'intérêt des élèves ; un tiers des intérrogés (34 %) se disent satisfaits et 15 % ne se prononcent pas. Les raisons de ce jugement "globalement" défavorable portent essentiellement sur le manque d'enseignants (20 % de citations spontanées), la qualité de l'enseignement (13 %) et le fait que les classes soient surchargées (12 %).ça va couper...

mercredi 7 octobre 2009
"Hisrch invente le certificat des thunes"
mardi 6 octobre 2009
"Ma prof est trop bonne"
lundi 5 octobre 2009
"Tout essayer" sauf les bonnes solutions
Première déclaration de Chatel à propos de "l'affaire" de la cagnotte accordée à des classes de lycées profesionnels pour lutter contre l'absentéisme."Le gouvernement a engagé la guerre contre l'absentéisme et le décrochage scolaire. On fait des expérimentations et la cagnotte est une expérimentation", a-t-il déclaré en marge d'une visite dans un lycée en région parisienne."J'ai demandé au recteur des garanties. 1: qu'il reçoive des représentants des parents d'élèves pour leur expliquer que le dispositif ne consiste pas à payer les élèves. 2: qu'il crée un comité de suivi chargé de contrôler cette expérimentation. A la fin on fera une évaluation et on verra. On doit tout essayer". Et s'il essayait de rendre aux lycées professionnels les postes de profs et les classes qui ont été supprimés cette année. Cela éviterait à certains élèves qui souhaiteraient devenir cuisiniers ou coiffeuses de se retrouver, faute de places, affectés en section maçonnerie ou en section tôlerie-peinture. Il y a fort à parier que l'absentéisme diminuerait et que les cas de "décrochage" seraient moins nombreux !
Sarko annonce la prochaine réforme du lycée
"Je ne me déroberai pas. D'ici à la fin de l'année, j'annoncerai la réforme des lycées, parce qu'il est absolument capital que nous ayons les meilleurs lycées d'Europe comme nous devons avoir les meilleures universités d'Europe". C'est ce qu'a déclaré ce matin notre Glorieux Souverain qui s'était invité au forum de la C.G.P.M.E., le syndicat des patrons de P.M.E. a qui il également promis en passant une obole de 2 petits milliards d'euros.Les cow-boys de l'Education Nationale
En une semaine d'existence, l'équipe d'Aulnay-sous-Bois est restée pratiquement tout le temps sur le terrain. Alertée pour des problèmes de violence aux abords d'un lycée de Saint-Ouen, elle s'y est rendue à plusieurs reprises pour contenir des bagarres. Certains des membres du groupe ont épaulé l'équipe de l'établissement pour filtrer les entrées des élèves.
Contrairement à l'équipe de police qui constate les infractions et repart, l'équipe mobile de sécurité peut rester sur place, rassurer les équipes, prévenir les problèmes. C'est ce qu'elle a pu faire, en restant toute la journée dans un établissement du Blanc-Mesnil où deux assistants d'éducation venaient d'être agressés par des jeunes, extérieurs au lycée. «Nous nous efforçons de réduire les tensions, quitte à revenir plusieurs jours d'affilée », explique l'un deux. L'équipe a réalisé, en vérifiant la sécurité d'un autre établissement que certains élèves «faisaient le mur» ou que des intrus pouvaient entrer par une brèche. Dans son action plus pédagogique et préventive, l'équipe a pour objectif de travailler avec les quelques élèves les plus perturbateurs, ceux devant qui l'équipe enseignante a baissé les bras (...)."
dimanche 4 octobre 2009
Pôle-Emploi recrute des profs
Pour Vonnas, on recherche un professeur d'anglais, certainement pour initier les élèves de primaire à la langue de Shakespeare. Mais dans le même temps l'Inspection d'Académie interdit à un de nos collègues anglicistes de le faire au motif que "la place d'un agrégé n'est pas à l'école primaire". Ne soyons pas dupes : la qualité a un prix que l'Education Nationale n'est pas prête à payer et l'argumentation est scandaleuse quand on sait qu'il y a deux ans ce même collègue, dont une partie des heures d'enseignement au collège a été supprimée sans raison - avec pour conséquence des cours à 26 par classe en 6e et 29 en 3e - a été envoyé faire un complément de service en SEGPA sans que personne ne lui fasse remarquer si c'était bien là la place d'un agrégé !
samedi 3 octobre 2009
Plus belle la vie... des lycéens marseillais
A Marseille, le visionnaire proviseur du Lycée Frédéric Mistral a su anticiper sur les âneries de l'ami Martin et mérite un beau carton rouge. Il a eu l'idée de récompenser les élèves en nature : rien de graveleux rassurez-vous ! Chaque mois, la classe qui a le taux de présence le plus fort remporte des places pour aller voir l'O.M. ! Le lycée a donc dépensé 1500 € pour acheter dix cartes d'abonnement au stade Vélodrome. Chaque mois, la classe la plus assidue, et bientôt la classe qui a le plus progressé en assiduité, se rendront, en deux fois, au Vélodrome. La moitié de la classe la plus présente en septembre ira donc voir O.M. - PSG le 24 octobre, l'autre moitié lui succèdera pour O.M. - Toulouse la semaine suivante. "La présence en classe contre des places pour l'O.M., ça marche !Jamais on a eu une telle assiduité" exulte ce proviseur qui sait comment aller droit au but. S'il avait proposé des billets pour des matches de l'équipe de France, rien ne dit en effet qu'il aurait eu les mêmes résultats. Reste donc aux joueurs de l'O.M. à être à la hauteur cette saison pour éviter que le lycée Mistral ne se vide de ses élèves.vendredi 2 octobre 2009
La carotte de l'âne Martin
SCANDALEUSE la bonne idée de Martin Hirsch de récompenser financièrement les élèves de lycées de banlieue pour leur assiduité. Le petit frère des Sarkozistes est en effet à l'origine de l'expérimentation honteuse qui va débuter la semaine prochaine dans trois lycées professionnels de Champigny-sur-Marne, Bobigny et Ozoir-la-Ferrière (académie de Créteil), où six classes recevront une cagnotte de 2000 euros qu'elles pourront faire fructifier en limitant les absences au maximum au sein de leur groupe, en attendant qu'un bonus leur soit accordé par leur prof principal en fonction de leurs notes de vie de classe. Les plus méritants pourront ainsi espérer gagner jusqu'à 10 000 euros pour financer un "projet collectif", voyage scolaire, achat de matériel informatique, examen du code de la route par exemple. Oui,vous avez bien lu : payer des élèves pour qu'ils viennent en cours ! Personne n'en avait rêvé, Sarko et sa bande de bouffons vont le faire ! Une initiative qui tombe à point au lendemain de la confirmation de la suppression de 16 000 postes au budget 2010 et de la disparition du statut d'enseignant stagiaire, alors que s'ouvrent de prétendues discussions sur la vraie-fausse revalorisation des salaires des profs. 10 000 €, c'est sept mois du salaire d'un prof débutant, cinq mois de celui d'un certifié en milieu de carrière. Le prix du danger ? Non, le prix de la honte.

jeudi 1 octobre 2009
Le massacre continue
"En dépit de ses 60,85 milliards, un chiffre qui progresse légèrement par rapport à l'an dernier (59,91 milliards en 2009), le ministère de l'Éducation nationale perd 16.000 postes d'enseignants dans le projet de budget 2010, soit près de la moitié des postes supprimés en 2010 dans la fonction publique. Sur la lancée des années précédentes, les coupes d'emplois s'accélèrent: 11.200 postes avaient été supprimés au budget 2008 et 13.500 au budget 2009.En 2010, les postes d'enseignants supprimés seront essentiellement ceux de jeunes fonctionnaires stagiaires grâce à une importante réforme en cours sur la formation des professeurs des écoles, collèges et lycées. Dès la première année d'application de la réforme, à la rentrée 2010, les étudiants qui auront réussi le concours d'enseignant ne seront plus affectés en IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres), mais directement en fonction, devant des classes, ce qui permettra d'économiser des milliers de postes de fonctionnaires stagiaires."











