Le problème, c'est que le 8 mai 1945 ce n'est pas un armistice qui est entré en application, mais la capitulation de l'armée allemande qui marque la victoire alliée sur le nazisme, une reddition en deux temps (7 et 9 mai) à laquelle la France, représentée à Berlin par le général De Lattre de Tassigny, n'était d'ailleurs conviée qu'au seul titre de témoin, comme l'avant-veille à Reims. Petite leçon de vocabulaire à l'aide d'un manuel de troisième (Magnard, ed. 2007, p. 18) : un armistice est "un accord par lequel des pays en guerre suspendent les combats". Rien à voir donc avec une capitulation sans condition, c'est à dire sans dicussion, dans la mesure où "il s'agit d'éviter un armistice comme en 1918, afin de ne pas founir aux Allemands des arguments pour nier leur défaite" (idem, p. 97). Encore une fois on peut constater que l'approximation est bien la marque de fabrique de l'Elysée.
vendredi 8 mai 2009
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