La manifestation d'hier n'a rassemblé qu'un peu plus de 600 personnes à Bourg-en-Bresse, contre plusieurs milliers lors des trois premières de l'année.
Pluie avant, pluie après. Entre les deux, manifestation des salariés des secteurs privés et publics pour le pouvoir d'achat, contre les plans sociaux, contre les réformes du gouvernement. Pas chanceux les syndicats qui n'ont rassemblé que 600 personnes à Bourg et rien à Belley où le rassemblement a été annulé. Déjà que leur appel à la mobilisation n'avait été, dès le matin, que peu entendu ! Autour de 15 % de grévistes en moyenne dans le public (34 % aux impôts, 10 % au Trésor public, 1 % à l'Éducation nationale, 28 % à la CPAM, 18 % au tri postal, 19 % à l'Urssaf, 4,6 % dans la santé. La palme aux roulants de la SNCF avec 30 % mais un petit 5 % chez les sédentaires). L'Éducation nationale a été le mauvaise élève de la quatrième offensive contre le gouvernement. L'offensive de trop, peut-être. À moins que ce ne soit la méthode…
Sur le parcours du cortège qui s'est ébranlé du champ de foire de Bourg, la sécurité a néanmoins été celle des grands jours. Rue de la Paix bloquée et interdiction de se rendre devant l'Inspection académique. Permanence du député U.M.P. Xavier Breton verrouillée par les forces de l'ordre. Mais rien à craindre. Averse faisant, le cortège était pressé de faire la boucle autour du square Joubert et de redescendre avant de se disloquer, pendant qu'une délégation était reçue en préfecture.
Les centrales syndicales n'en sortent pas renforcées. Ce que ne confirment que partiellement les enseignants du Snuipp (FSU) : « La situation est compliquée, souligne Pascal Hennique. On ne sentait pas de dynamisme. Il n'y a pas eu d'appel national. Nous ne sommes pas tous d'accord et, chez nous, manifester sans faire grève est inutile. Cet échec n'efface pas les problèmes. Nous rebondirons moins vite, c'est tout. » Force ouvrière est déçue : « Pas terrible, reconnaît Christian Cadier. C'est le résultat des tergiversations entre syndicats. Nous ne donnons pas de réponses franches à hauteur de la crise. Depuis longtemps, FO demande la grève générale. Nous ne sommes pas emballés par une nouvelle manifestation le 13 juin. »
(Source : Le Progrès, 27 mai 2009)
Pluie avant, pluie après. Entre les deux, manifestation des salariés des secteurs privés et publics pour le pouvoir d'achat, contre les plans sociaux, contre les réformes du gouvernement. Pas chanceux les syndicats qui n'ont rassemblé que 600 personnes à Bourg et rien à Belley où le rassemblement a été annulé. Déjà que leur appel à la mobilisation n'avait été, dès le matin, que peu entendu ! Autour de 15 % de grévistes en moyenne dans le public (34 % aux impôts, 10 % au Trésor public, 1 % à l'Éducation nationale, 28 % à la CPAM, 18 % au tri postal, 19 % à l'Urssaf, 4,6 % dans la santé. La palme aux roulants de la SNCF avec 30 % mais un petit 5 % chez les sédentaires). L'Éducation nationale a été le mauvaise élève de la quatrième offensive contre le gouvernement. L'offensive de trop, peut-être. À moins que ce ne soit la méthode…
Sur le parcours du cortège qui s'est ébranlé du champ de foire de Bourg, la sécurité a néanmoins été celle des grands jours. Rue de la Paix bloquée et interdiction de se rendre devant l'Inspection académique. Permanence du député U.M.P. Xavier Breton verrouillée par les forces de l'ordre. Mais rien à craindre. Averse faisant, le cortège était pressé de faire la boucle autour du square Joubert et de redescendre avant de se disloquer, pendant qu'une délégation était reçue en préfecture.
Les centrales syndicales n'en sortent pas renforcées. Ce que ne confirment que partiellement les enseignants du Snuipp (FSU) : « La situation est compliquée, souligne Pascal Hennique. On ne sentait pas de dynamisme. Il n'y a pas eu d'appel national. Nous ne sommes pas tous d'accord et, chez nous, manifester sans faire grève est inutile. Cet échec n'efface pas les problèmes. Nous rebondirons moins vite, c'est tout. » Force ouvrière est déçue : « Pas terrible, reconnaît Christian Cadier. C'est le résultat des tergiversations entre syndicats. Nous ne donnons pas de réponses franches à hauteur de la crise. Depuis longtemps, FO demande la grève générale. Nous ne sommes pas emballés par une nouvelle manifestation le 13 juin. »
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