Des universitaires ont organisé hier, près du Panthéon, la lecture marathon d'une oeuvre chère à Notre Souverain, La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette. Une manière ironique de souligner l'attachement de Notre Bon Sire aux belles lettres, lui qui avait dénoncé les savoirs inutiles en déclarant en février 2006, « l'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur "La Princesse de Clèves". Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de "La Princesse de Clèves"… Imaginez un peu le spectacle ! ». Depuis il a eu l'occasion d'ironiser à nouveau sur cette malheureuse princesse qui l'avait, de son propre aveu, beaucoup fait souffrir dans sa jeunesse. Dommage alors que les lecteurs d'hier n'aient pas pu donner lecture de cette oeuvre sous les fenêtres de l'Elysée...
Mais Sa Majesté n'aurait pas pu en profiter, puisque le couple royal a décidé, en ce week-end de Saint Valentin, de prendre un peu de hauteur... à Megève où il passe quelques jours de vacances loin des manants et de la crise, dans l'un des hôtels les plus prestigieux - et les plus chers - de la station haut-savoyarde, entouré de 19 gardes du corps, chargés notamment de tenir les méchants médias à l'écart de cette rechute bling bling. A chacun ses valeurs...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire