"On ne peut pas demander la même obligation de service à un maire d'une commune rurale et au maire de la capitale de la France ou d'une grande ville de un ou deux millions d'habitants (...) et on doit pouvoir trouver un accord", a déclaré Sarko devant le congrès de l'Association des maires de France, la même où, l'avant-veille, mardi, son collaborateur Fillon avait été copieusement sifflé lorsqu'il avait abordé la question du S.M.A.
L'inflexible Sarko pourrait donc envisager un assouplissement de la loi sur le service minimum d'accueil pour les petites communes, pour calmer une fronde des maires qui, toutes tendances confondues, dénoncent les poursuites judiciaires dont certains d'entre eux ont fait l'objet à l'initiative de préfet trop zélés. "Je comprends parfaitement le sentiment d'injustice que peut avoir un maire traîné devant le tribunal administratif par son préfet parce qu'il a peu de moyens, qu'il a fait son possible et qu'il n'y est pas arrivé. Je suis tout à fait prêt à revoir ça" a reconnu le bon Saint-Nicolas qui a toutefois assuré savoir faire "la différence" entre le maire qui "dit de bonne foi qu'il n'y arrive pas et celui pour qui c'est un acte militant de contestation de la loi. On ne peut pas traiter ces deux catégories d'élus de la même façon". Père Noël pour les uns, Père fouettard pour les autres.
L'inflexible Sarko pourrait donc envisager un assouplissement de la loi sur le service minimum d'accueil pour les petites communes, pour calmer une fronde des maires qui, toutes tendances confondues, dénoncent les poursuites judiciaires dont certains d'entre eux ont fait l'objet à l'initiative de préfet trop zélés. "Je comprends parfaitement le sentiment d'injustice que peut avoir un maire traîné devant le tribunal administratif par son préfet parce qu'il a peu de moyens, qu'il a fait son possible et qu'il n'y est pas arrivé. Je suis tout à fait prêt à revoir ça" a reconnu le bon Saint-Nicolas qui a toutefois assuré savoir faire "la différence" entre le maire qui "dit de bonne foi qu'il n'y arrive pas et celui pour qui c'est un acte militant de contestation de la loi. On ne peut pas traiter ces deux catégories d'élus de la même façon". Père Noël pour les uns, Père fouettard pour les autres.
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