L'école, qui est une des grandes préoccupations des Français, a été au coeur de la campagne du nouveau Président qui a encore rappelé, dimanche soir, la priorité qu'il accorde à la jeunesse, demandant même à être jugé dans cinq ans sur son bilan en matière de jeunesse et de justice. Alors à quoi faut-il s'attendre dans les mois qui viennent dans l'Education nationale ?
Plusieurs mesures devraient entrer en application dès la rentrée de septembre. L'allocation de rentrée devrait être augmentée de 25 % et portée à 360 € pour un enfant de 6 à 10 ans, à 380 € pour les 11-14 ans et à 393 € pour les 14-18 ans. Le 14000 postes supprimés par le gouvernement Fillon ayant été actés, un millier d'enseignants supplémentaires devraient cependant être affectés en primaire et, à un moindre degré dans le secondaire. Des questions se posent encore à propos des modalités de recrutement, puisqu'ils devraient être recrutés parmi les candidats admissibles aux concours. La formation des jeunes profs devrait être revue de fond en comble et, dès la rentrée, leur emploi du temps pourrait être allégé pour qu'ils puissent être convenablement accompagnés par un tuteur et pour qu'ils puissent compléter leur formation dans des conditions décentes. On annonce aussi l'arrivée de plusieurs milliers d'assistants d'éducation qui devraient être recrutés dans le courant de l'été pour surveiller et encadrer les élèves et aider ceux d'entre eux qui sont en difficulté.
Il ne faut pas par contre s'attendre à des allègements d'effectifs dans les classes, même si quelques fermetures de classes pourront être annulées. Par contre, davantage d'enfants de moins de 3 ans pourront faire leur première rentrée en maternelle au mois de septembre. Leurs aînés de CE1 et de CM2 pourraient ne plus être soumis aux évaluations nationales imposées par le précédent ministère et très décriées par les professeurs des écoles. Quant au retour de la semaine de 4 jours 1/2 en primaire, rien n'est acté et la mesure pourrait avoir sa place dans la loi d'orientation de programmation prévue à l'automne, pour être appliquée à la rentrée 2013.
Les revendications des parents et des profs étaient nombreuses et justifiées. Beaucoup de promesses ont été faites pour redonner à l'école un éclat qu'elle avait perdu à force d'être rouée de coups par Sarko et sa triste équipe. Soyons vigilants !
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