lundi 14 mars 2011

Enquête sur la violence à l'école

C'est pour "apporter une protection maximale aux établissements scolaires et aux victimes de violences" que le très sécuritaire ministre Chatel et le Conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l’école ont décidé d'envoyer, pendant deux à trois semaines, plusieurs centaines d’agents dans les collèges pour interroger les élèves et leurs professeurs sur les violences scolaires. Les établissements cobayes seront tirés au sort, un peu partout dans le pays. Une fois l'enquête terminée, les résultats seront communiqués par le ministère, vraisemblablement à la prochaine rentrée. Ils seront bien sûr accompagnés d'une batterie de mesures afin d'éradiquer ce fléau de nos établissements. Rappelons d'ailleurs que, dans les jours qui viennent, le décret visant la réforme des sanctions en milieu scolaire devrait passer devant le Conseil d’Etat. Il prévoit notamment la généralisation des activités de solidarité, de formation et des travaux d’intérêt général comme alternative aux sanctions, le classement de l'exclusion de cours dans le registre des sanctions, la suppression des exclusions temporaires de plus de 8 jours (pour éviter les ruptures trop longues de la scolarité) et l'intégration des règles de civilité et de comportement dans les règlements intérieurs des établissements. De quoi terroriser les sauvageons...

1 commentaire:

S. Dumarais a dit…

Soyons clair, parlons franc...
Je suis un des professeurs du collège de Vonnas, mais je ne suis en aucun cas auteur d'une manière ou d'une autre du moindre article paru depuis la création de ce blog, comme la grande majorité de mes collègues. Ce blog n'engage que son auteur, à savoir un professeur du collège, qui ne signe curieusement pas ses articles, et lui seul. Internet est un outil extraordinaire mais qui permet de nombreuses dérives, en voici une de plus. Je demande vivement la fermeture de ce blog qui donne une image bien affligeante du corps enseignant en général et du collège de Vonnas en particulier, ou au minimum le changement de son nom à défaut de signature franche des articles...