mardi 1 décembre 2009

Piqués au vif

Au moment où de plus en plus de profs s'inquiètent de ne pas avoir été considérés par leurs autorités de tutelle comme prioritaires dans le cadre de la campagne de vaccination anti-grippe A, une enquête réalisée par le SE-UNSA révèle que pour deux enseignants sur trois ce sont "leurs conditions de travail [qui] fragilise[nt] le plus " leur état de santé. Les affections principales qui touchent les profs sont le stress, devenu "une question à traiter sérieusement" (28,2 % des pathologies), la dépression (18,2 %), les troubles musculo-squelettiques (18 %) et les problèmes de voix (15,5 %), et plus des trois quarts de ceux qui sont tombés malades dénoncent le fait que leur administration ne l'ait "pas pris en compte". Pas étonnant dans ces conditions que personne n'ait songé à proposer aux enseignants, qui sont perpétuellement en contact avec les enfants, de se faire vacciner en priorité comme cela a été fait par exemple pour le corps médical.
o.g.

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