Réunie pour la neuvième fois hier mercredi à l'université Paris IV, la Coordination nationale des universités, qui regroupe des représentants de 73 universités et instituts, a appelé les enseignants-chercheurs et les personnels administratifs "à ne pas organiser la tenue des examens jusqu'à la satisfaction de ses revendications". Elle a renouvelé ses revendications qui portent sur "le retrait du projet de réforme de la formation des enseignants des premier et second degrés", "le retrait du décret sur le staut des enseignants-chercheurs" publié au Journal officiel samedi dernier, "le rétablissement des postes supprimés en 2009" dans l'enseignement supérieur et la recherche et "l'arrêt du démantèlement des organismes publics de recherche" tels que le CNRS.
En réponse, Valérie Pécresse juge cet appel "irresponsable" et fait savoir que "les examens se tiendront dans de bonnes conditions" : "je mettrai tout en œuvre pour que les rattrapages aient lieu, a-t-elle déclaré. Les rattrapages auront lieu et les examens se tiendront dans de bonnes conditions", tout en menaçant les universitaires rebelles de "possibles retenues sur salaires" dans la mesure où, selon elle, faire passer des examens est une obligation de service. Dans le supérieur comme en primaire, la même réponse est donc faite à tous ceux qui s'opposent légitimement aux réformes imbéciles voulues par le couple infernal Darcos - Pécresse.
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